GAZÉ
LES FAITS
PROCÉDURE
SOURCES
ARCHIVES
GAZÉ
21 avril 2020, Bruxelles
18 ans. Gazé et GSM détruit
LES FAITS
Vers 22:15, plusieurs policiers procèdent à un contrôle musclé aux alentours de la place Anneessens à Bruxelles, où se trouvent plusieurs migrants et sans-abris hébergés dans un hôtel proche depuis le confinement. Les policiers emmènent les migrants dans une camionnette pour les relâcher près du quai de Willebroeck. Un policier asperge de gaz lacrymo les yeux du jeune homme après l’avoir plaqué contre un mur et avoir détruit son GSM avec sa matraque. Au tribunal, le policier prévenu a dit au juge qu’il regrettait son geste, qu’il avait conscience d’avoir fait une erreur, affirmant qu’il avait eu « un coup de sang« …
Son avocat Alexis Deswaef confie :
“Mon client est traumatisé par ce qui s’est passé. Il est passé par Bruxelles lors de son voyage migratoire, lui et ses copains d’infortune. Son passage chez nous, son traitement par notre police, il ne l’oubliera jamais. Les témoignages qui nous ont permis d’être présents dans cette salle d’audience aujourd’hui, démontrent que, chez nous aussi, ce type de violence existe”
PROCÉDURE
- 17.07.2020 – Condamnation du policier à une peine d’un an de prison et à une amende de 1.600 euros, les deux avec sursis, par le tribunal correctionnel de Bruxelles. Le tribunal n’a pas accepté de se limiter à une déclaration de culpabilité non assortie d’une peine à condition que le policier ne commette plus de nouvelles infractions pendant un délai d’épreuve. Il a en effet remarqué, pour motiver sa décision, que le prévenu n’avait pas fait l’objet de sanctions disciplinaires, mais avait déjà reçu par le passé plusieurs rappels à l’ordre.
- 05.06.2020 – Audience devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Une peine d’un an de prison est requise contre le policier prévenu pour avoir porté des coups ou occasionnés des blessures, avec circonstance aggravante de préméditation
- 21.04.2020 – Agression du jeune migrant
SOURCES
ARCHIVES