Au fil du désastre
Bruxelles
Acquittement par la Cour d’appel de Bruxelles de Gaston Dale, et Samba Kane, réduction de peine de ohnny Dewael de dix à 6 mois avec sursis
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Hainaut
Acquittement par la quatrième chambre correctionnelle de la cour d'appel du Hainaut des 4 policières condamnées. Et 4 de plus !
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Bruxelles
Plus de 1000 personnes pour empêcher Bordella de venir faire la promo de son bouquin à la Maison de la Hongrie : après s'être rassemblé.e.s devant le blocus des flics et essuyé matraques, gaz et karsher, les gentes lancent une manif sauvage. Les forces désordonnées se vengent. Bilan 45 personnes arrêtées et une poussée de testostérone chez les poulets de combat dont beaucoup feront les frais.
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Bruxelles
7 mois avec sursis pour deux des policiers pour ne pas avoir porté secours, 1 mois avec sursis pour coups et blessures pour le troisième, acquittement pour le quatrième, et pas d'homicide involontaire : honte à la justice de classe raciste !
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Bruxelles
Ambassade d'Allemagne : blocages, filtrage et fouilles quasi-systématiques. Au moins deux personnes se sont faites interpeler. Ça devient pavlovien...
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Bruxelles
Escalate (la répression) devant l'ambassade US : barrages filtrants, contrôles de sacs et d’identité, nassage, arrestations violentes...
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Bruxelles
Plus d'accès à l'ambassade d'Israël : zones de contrôles aux alentours, fouille des sacs, confiscation des masques, du sérum physiologique, des lunettes de piscines, des autocollants et des sprays de peinture avant même le début du rassemblement
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Bruxelles
De nouveau devant l'ambassade d'Israël puis en manif sauvage la police aux trousses, avec au menu : matraques, lacrymo et karshers. Bilan : plusieurs blessé.e.s dont une grave à l'oeil, aucun à déplorer côté basse-cour...
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Bruxelles
Rassemblement devant l'ambassade d'Israël : après plus de deux heures, le Bourgmestre d’Uccle, Boris Dillès (MR) donne l'ordre à la police de réprimer, alors que la foule était totalement pacifique : deux personnes ont fini aux urgences, toutes deux touchées à l’œil, dont une orbite fracturée, hématomes maouses, commotions cérébrales, et une brûlure au deuxième degré au visage, à cause du gaz.
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Denderleeuw
Les Fédéraux ont débarqué dans les locaux Sterk, Roj et Hevron, sans notification préalable des avocats ni des responsables, alors que personne ne se trouvait dans le bâtiment, détruisant les outils de diffusion et le matériel de presse, notamment les ordinateurs. Un avatar de plus dans la répression de la parole Kurde en Belgique
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Bruxelles
Pas de procès, pas de publicité, coup au moral pour cette famille qui s'obstine à demander justice, et 4 dangers publics toujours en service dans les rues de Bruxelles : grand chelem pour la chambre du conseil !
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Oupeye
Et se retrouvent au tribunal correctionnel de Liège. On prend les paris sur le verdict ?
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Bruxelles
Le débat sur l’audit externe de la police de la zone Midi, sur les bodys cam, les récépissés et une politique disciplinaire pro-active en matière de racisme dans la police est reporté
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Charleroi
Baffes et coups de poing dans la face pour une personne menottée les mains dans le dos : qui a dit que les Fédéraux ne pouvaient pas s'amuser comme leurs collègues municipaux ? Suffit d'être bien à l'abri des regards dans les sous-sols de l'aéroport...
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Charleroi
Le ministère public a requis devant une audience extraordinaire de la chambre du conseil un non-lieu à l’encontre des 31 personnes inculpées, dont 27 policièr·es. Aucun·es d’entre elles et eux n’iront au tribunal correctionnel et ne seront jugé·es...
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Bruxelles
Rassemblement devant le Palais de justice (?) avant l'audience de la chambre du conseil
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Forest
Pour un pétard en main, il est cogné, matraqué, étranglé et plaqué au sol sous des tonnes de poulet, devant son fils de 3 ans et sa femme enceinte de 6 mois...
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Bruxelles
Deux rassemblements pour un cessez-le-feu en Palestine (place Bethléem et Parc Royal.À Anderlecht, Ixelles, Saint-Gilles, Molenbeek, Etterbeek, Ganshoren, Forest, Saint-Josse, Evere, Bruxelles-Capitale et Schaerbeek affrontements entre la population et les forces de l’ordre.
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Anvers
31 jeunes âgés de 13 à 22 ans assignés à résidence du 31 décembre 17:00 au 1er janvier 08:00 par le bourgmestre Bart De Wever
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Merksplas
Seconde victime de la machine à écraser les personnes en migration à Merksplas depuis le début de l'année, A., un algérien de 40 ans est retrouvé mort dans sa cellule d'isolement...
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Bruxelles
Six femmes membres d'une chorale en soutien à la Palestine menacées, contrôlées et leurs sacs fouillés. Même traitement pôur un enfant de 11 ans
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Anderlecht
La RTBF diffuse des images de caméras de vidéosurveillance du commissariat Démosthène vieilles du 31 mai 2020 : le même fauve en uniforme se déchaine contre 2 victimes racisées.
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Bruxelles
Une deuxième expertise révèle la stratégie du Parquet dans le blanchiment des flics tueurs
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Bruxelles
Arrestations "préventives" de colleur.euses féministes au Mont des Arts avant la manif contre les violences faites aux femmes
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Bruxelles
Courir pour échapper aux Robocops quand on est non-blanc ? À ses risques et périls
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Haren
Réaliser une interview filmée d’un riverain aux abords de la mégaprison ? Pas bien !
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Bruxelles
Plus de 10.000 personnes dans la rue : « Votre répression n’étouffera pas la colère »
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Bruxelles
Rassemblement Abolish Frontex au Roind-Point Schuman pour commémorer le naufrage d'une embarcation transportant plus de 500 personnes à moins d'un kilomètre de l'île italienne de Lampedusa
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Bruxelles
Rassemblement place Poelaert en soutien à Mathis, Abdoulaye et toutes les victimes du racisme
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Namur
Interpellé, brutalisé et mordu par un chien-flic au Square Leopold. Bravo au témoin qui a filmé
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Bruxelles
Et on pardonne pas ! Rassemblement devant Sainte Gudule contre les centres fermés. Niemand is illegaal . No one is illegal . Personne n’est illegal
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Bruxelles
Deux prévenus écopent de la peine la plus sévère, deux autres de 30 mois, deux autres de deux ans… Deux ans et six mois supplémentaires prononcés contre une septième personne. Sursis probatoire de 18 mois pour un autre. Neuf "émeutiers" devront exécuter entre 75 et 190 heures de travaux d’intérêt général. Enfin, deux jeunes sont acquittés.
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Bruxelles
Vaste opération de police à la gare du Midi : plus d'une centaine de flics, plus de 60 arrestations
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Ham-sur-Heure
9 ans. Insulté, plaqué au sol puis à terre, genou sur la nuque, menacé ainsi que sa mère: traumatisé et sanctionné par l'école !
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Bruxelles
Vaste opération de police à la gare du Midi : plus d'une centaine de flics, plus de 60 arrestations
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Oupeye
Cinq jeunes interpellés pour entrave méchante à la circulation et outrage à agents.
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Bruxelles
Criminalité, toxicomanie, sans-abrisme, propreté, infrastructure… : 3 axes annoncés par le Fédéral pour la sécurité à la gare de Bruxelles-Midi
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Oupeye
Deux "émeutiers" d’Oupeye pris en possession d’armes lors des échauffourées du week-end ont été placés sous mandat d’arrêt
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Oupeye
Zaccaria diffuse la photo d’un policier en affirmant à tort que c’est le tueur de Domenico" : il est arrêté. La photo est celle d’un policier âgé de 25 ans qui n’a rien à voir avec les faits tragiques d’Oupeye.
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Knokke-Hesit
La police se prépare à « effectuer des contrôles ciblés et très visibles » ce weekend. Le chef de corps de la zone de police regrette que la commune « accueille des foules différentes de la normale. Ce sont des jeunes qui viennent des grandes villes et du Nord de la France. Ils ne respectent pas toujours nos normes et nos valeurs »
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Oupeye
Après les émeutes, Serge Fillot, le bourgmestre, interdit tout rassemblement de plus de 4 personnes sur son territoire
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Belgique
Dès le début de l’année prochaine, les dossiers dits vivants et en passe d’être archivés devront être conservés sous forme numérique. Toutes les entités de l’appareil judiciaire sont concernées.
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Nivelle
Plus de 1 700 conducteurs contrôlés à Nivelles, en une journée, grâce au "sampler", un appareil qui permet de déterminer rapidement si l’air expiré par le conducteur contient de l’alcool.
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Anvers
Dorénavant, toute personne poursuivie à Anvers pour des délits financiers, économiques ou environnementaux se verra proposer de plaider coupable en échange d'une peine réduite.
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Belgique
Dans cette nouvelle série-vidéo concoctée par La DH et consacrée à la Justice, le patron de la section Crim' de la police judiciaire fédérale de Bruxelles livre les détails d'une bonne audition
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Mons
Un nouvel arrêté entre en vigueur ce lundi. Il n’autorise plus les rassemblements. Une mesure de plus, dans un quartier sous tension. Les autorités communales disent vouloir "nettoyer le quartier".
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Bruxelles
Dont 31 mineurs après la soirée de révolte suite à l’assassinat de Nahel en France
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Bruxelles
Suite à des contrôles au faciès de groupes de jeunes, après la soirée de révolte suite à l’assassinat de Nahel en France.
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Bruxelles
Suite à des contrôles au faciès de groupes de jeunes, après la soirée de révolte suite à l’assassinat de Nahel en France.
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Verviers
34 ans. Blogueur bien connu et personnage très apprécié. Décédé d’un « arrêt cardiaque » peu de temps après son arrivée au commissariat de Heusy
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Le verdict est tombé : trois policiers ont été jugés coupables plus de trois ans après le décès dans leur commissariat d’Ibrahima Barrie le 9 janvier 2021. lire sources archives lire
19.06.2024 – Bodycam : le pré-enregistrement en question
En mars 2018 la Loi sur la Fonction de Police a crée la possibilité pour les policiers de porter une caméra portative dite « bodycam » et de ce fait filmer certaines
27.04.2024 – Violence légale, un concept juridique qui légitime la brutalité d’État
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25.04.2024 – Après le Pacte européen Migration & Asile, une loi belge autorisant le déploiement d’agents Frontex en Belgique ?
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15.03.2024 – Manif contre les violences policières : 2000 personnes marchent contre la répression d’État
Querelle des chiffres (900 personnes selon la police, plutôt 2000 selon ObsPol), mais unanimité sur les motivations : tout le monde déteste la police, et tout le monde en a
13.03.2024 – Toustes présent.e.s à la 5ème et dernière interpellation citoyenne au Conseil de police Zone Midi avant les élections-piège-à-cons
Nous reproduisons ici le communiqué du Comité Zone Midi contre les violences policières. lire sources archives lire « Depuis mai 2023 une dynamique citoyenne d’interpellations politiques du conseil de Police est
Les dernières victimes recensées
Les condamnations recensées
DATE | COUR | AFFAIRE | DÉCISION | LIEN |
---|---|---|---|---|
2024.06.26 | Tribunal correctionnel, Bruxelles | Ibrahima Barrie | Condamnation par le tribunal correctionnel de Bruxelles de deux des policiers pour avoir renoncé ou refusé de porter secours à 7 mois de prison avec sursis, et d’un autre policier pour coups et blessures à 1 mois de prison avec sursis; acquittement du 4ème policier | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
2024.05.11 | Tribunal correctionnel, Liège | David Gallardo | Condamnation avec suspension du prononcé de l'Inspecteur Julien, 37 ans, pour coups simples sans incapacité de travail | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
2023.12.13 | Cour d'appel, Bruxelles | Trois Anglais | Les quatre policiers condamnés sont finalement... acquittés au bénéfice du doute ! | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
2023.12.05 | Tribunal de police, Bruxelles | Sabrina ELBAKKALI et Ouassim TOUMI | Condamnation de Johnny Dewael, conducteur (brigade canine 0369), Gaston Dale, conducteur de la voiture poursuivante ( patrouille 3346), Samba Kane, passager de la voiture poursuivante (patrouille 3346), à des peines respectives de 10 mois, 8 mois et 5 mois, toutes assorties d’un sursis pour la moitié de leur durée, pour homicide involontaire par défaut de prévoyance. | Historique ! Pas encore de copie du jugement... Lire ..., ou ici |
2023.08.00 | Cour d'appel, Bruxelles | Un homme, frappé par un policier hors service avec la crosse de son arme de service lors d'une altercation | Condamnation du policier de 41 ans à huit mois d’emprisonnement effectifs mais sous surveillance électronique via un bracelet à la cheville. Toujours employé par la zone de police de Bruxelles-Ouest | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
2023.05.31 | Tribunal correctionnel, Liège | Un jeune musicien sauvagement tabassé de 32 coups de matraque | Cinq policiers condamnés à des peines d'un an de prison avec sursis et à des amendes de 600 euros. Les cinq policiers qui se sont abstenus de porter secours ont bénéficié d'une suspension du prononcé. | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
2022.11.30 | Tribunal de première instance, Bruxelles | Une personne sans-papier tabassée au commissariat Démosthène le 31 mai 2020. | Suspension du prononcé de la condamnation. Aucune mention au casier. | "Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ..." |
2022.05.25 | Tribunal correctionnel, Bruxelles | Trois Anglais | Condamnation de quatre policiers à des peines de 5 à 6 mois de prison avec sursis pour coups et blessures le 17 janvier 2016 à Saint-Gilles, traitement dégradant, arrestation illégale et détention arbitraire. Un cinquième policier bénéficie d’une suspension du prononcé et un sixième est acquitté. | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
2021.01.28 | Tribunal correctionnel, Bruxelles | Zin TV | Deux policiers jugés coupables de vol d’usage, suspension du prononcé | Pas de copie du Jugement 🙁 |
2021.07.06 | Tribunal de première instance, Bruxelles | Extinction Rebellion | Condamnation de la zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles au civil pour arrestation illégale le 28 novembre 2019, de 22 membres d’Extinction Rebellion (XR). Indemniser les 12 plaignants à hauteur de 250 euros chacun et régler les frais de justice. Une arrestation administrative ne peut être opérée avant qu’une infraction soit commise que lorsqu’il y a “nécessité absolue d’empêcher la commission de faits qui nuisent gravement à l’ordre public”. Les fouilles à nu, le refus d’appeler une personne de confiance et les menottes aux poignets n’étaient pas justifiées au vu de la situation. | Lire ... |
2017.01.25 | Tribunal correctionnel, Bruxelles | Germain Misson et Benjamin Chamblin | Condamnation de trois policiers à des peines de 8 à 12 mois de prison avec sursis pour une expédition punitive sur deux étudiants, en janvier 2014, dans le Bois de la Cambre. Le tribunal a condamné le principal prévenu à une peine de 12 mois de prison avec sursis pour détention arbitraire, faux rapport d’activité et pour traitement inhumain et dégradant ainsi que violences illégitimes. Deux autres policiers ont été condamnés à une peine de 8 mois de prison avec sursis pour détention arbitraire et faux rapport d’activité. Un dernier policier prévenu a été condamné pour ces deux mêmes préventions à une peine de travail de 150 heures. | Pas de copie du Jugement 🙁 |
2016.06.22 | Cour d’appel, Bruxelles | Saïd F. | Non-lieu en faveur de cinq policiers suspectés de violences illégitimes, fausses déclarations dans des procès-verbaux pour couvrir leurs comportements illicites et, pour l’un d’eux, d’injures racistes. Le parquet demandait leur renvoi devant le tribunal correctionnel pour le tout, sauf les injures racistes. | Pas de copie du Jugement 🙁 |
2015.07.27 | Tribunal correctionnel, Nivelles | Un homme menotté | Condamnation d'un policier à quatre mois d’emprisonnement avec un sursis de trois ans, et amende de 360 € coupable d’avoir frappé un homme menotté | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
2015.03.26 | Tribunal de première instance, Bruxelles | 5 militants No Border | Condamnation de la Zone de police de Bruxelles Capitale-Ixelles à indemniser le préjudice moral subi pour des arrestations abusives | Pas de copie du Jugement 🙁 Lire ... |
1999.01.27 | Cour d’appel, Bruxelles | Mimoun Sanhaji | 6 mois de prison avec sursis pour le policier | Pas de copie du Jugement 🙁 |
La carte des violences policières
Pour des raisons de confidentialité, certaines victimes ne figurent pas sur cette carte. D’autres ont été volontairement rassemblées en centre-ville.
ObsPol soutient ces campagnes : vous aussi ?
OBSPOL, UN TRIPLE OBJECTIF
L’Observatoire des violences policières en Belgique (à ne pas confondre avec le projet de la Ligue des droits humains) est une initiative militante abolitionniste qui vise à déconstruire le mythe sécuritaire de la « police, un mal nécessaire » instillé par notre société capitaliste : la police ou le chaos (l’anarchie, pour reprendre les termes couramment utilisé par les médias).
Non, la police n’est pas un mal nécessaire, elle est le bras armé de l’État capitaliste et doit être combattue comme telle, en tant qu’institution.
Racisme, impunité de la violence « légitime« , militarisation des forces de l' »ordre« , technosurveillance, mystique policière et spectacle médiatique, mythe de la « sécurité » (la criminalité créerait le besoin de police, alors que la présence de personnes non-blanches et pauvres est le principal déterminant de la taille des forces de police), coût social de police et inefficacité de l’institution en termes de résultats d’investigations et de décriminalisation de la société, tout cela et d’autres choses encore, milite pour l’abolition de la police.
ObsPol poursuit un triple objectif : social, sociologique et politique.
Un but social : libérer la parole et informer
- Créer un espace où les victimes puissent avoir la possibilité de partager leur récit ;
- Faire le lien entre les victimes de violences policières et les intervenants susceptibles de les aider ;
- Apporter une information pertinente aux victimes (qu’elles se soient déclarées ou non) et à leurs proches.
Un but sociologique : l’étude d’un phénomène de société
- Récolter et traiter des informations en nombre suffisant pour obtenir une vision plus globale, au-delà des cas individuels, de manière à évaluer ce phénomène des brutalités par le bras armé de l’État dans ses proportions réelles ;
- Examiner les rapports entre auteurs et victimes de violences policières en soulignant les typologies pertinentes des victimes, des lieux, des contextes etc. ;
- Établir un rapport statistique et qualitatif sur le sujet, sur la base des témoignages reçus et d’une analyse de la jurisprudence ;
- Assurer un suivi de l’évolution de ces faits de violences policières année après année afin d’en comprendre l’évolution en fonction du contexte politique, social et législatif.
- Étudier la jurisprudence afin d’établir d’éventuelles corrélations entre les plaintes des victimes devant les tribunaux et les jugements prononcés en leur faveur ou contre eux (cas de poursuite pour « rébellion »).
Un but politique : abolir la police
- Car, comme l’écrit Gwenola Ricordeau, professeure associée en justice criminelle à la California State University, « Qu’on ait ou non des griefs personnels à son égard, détester la police est une position politique. Dans une société capitaliste, raciste et patriarcale, choisir le camp des opprimé.e.s, des exploit.é.e.s et des tyrannisé.e.s, c’est compter la police parmi ses ennemis.«
- Promouvoir une généralisation de la démarche à l’échelle européenne afin, d’une part, d’élargir la base statistique d’étude et, d’autre part, de trouver les leviers nécessaires pour parvenir à l’abolition de la police sur le territoire de l’Union européenne.
AVERTISSEMENT
La mission que s’est fixée ObsPol est de recenser les cas de violences illégitimes, d’analyser les circonstances et le contexte précis de chacun, afin d’en dresser une carte, tant géographique que sociologique.
Les ressources d’ObsPol, un collectif de militants.es autogéré et autofinancé, ne permettent pas d’apporter une aide individuelle personnalisée aux victimes de flics en Belgique. Toutefois, les faits qui nous sont rapportés à une fréquence toujours plus rapprochée nous touchent toustes, et nous avons le sentiment de ne pouvoir rester les bras croisés devant la cruauté de cet appareil répressif sans en être complice. Aussi, si nous identifions clairement l’État, la police et la Justice comme les responsables du désastre social, nous ferons tout ce qui est possible pour assurer une aide de première ligne à nos frères et sœurs atteint.e.s dans leur chair et dans leur âme par les coups du rouleau oppresseur.
Le travail d’ObsPol ne peut être réalisé que grâce à la collaboration des victimes, dont le témoignage essentiel recueilli via ce formulaire permettra, par compilation, comparaison des données et traitement statistique l’établissement de constats et la formulation de conclusions. Certains témoignages, d’une particulière gravité, ou dont les détails pourraient illustrer significativement une pratique généralisée, pourront être publiés ici, avec l’accord de leur auteur.rice et en anonymisant ce témoignage. Il est important de noter que :
- CONFIDENTIALITÉ : aucune des informations recueillies via le formulaire ne sera publiée dans notre rubrique « Vos témoignages » sans accord préalable et anonymisation du nom. Cette confidentialité est valable aussi bien au sein d’ObsPol (nos publications en ligne et papier) qu’à l’extérieur d’ObsPol : rien ne filtrera vers les services de police, les administrations, la justice etc. Vous seul.e pourrez demander communication à vous-même ou à votre avocat des détails transmis de votre agression. Vous ne pourrez jamais être inquiété.e du fait de votre témoignage à ObsPol.
- CONFIDENTIALITÉ ENCORE : les rapports périodiques présentant l’analyse des données statistiques recueillies et compilées, les conclusions et recommandations, ne mentionneront jamais aucune information nominative. S’il devait s’avérer nécessaire pour la démonstration de faire état de détails pouvant contribuer à révéler l’identité d’une victime, son accord préalable serait obtenu.
- SINCÉRITÉ ET OBJECTIVITÉ : l’exactitude des faits recueillis par vos témoignages est la clé de notre travail : comme toute étude sérieuse de phénomènes de société, notre démonstration est basée sur l’étude de faits qui révèlent des tendances, conduisent à une interprétation et à des conclusions; si nous avons une idée quant aux violences policières en Belgique, il nous appartient de prouver sa pertinence au regard de la réalité, ce que nous ne pourrons parvenir à faire qu’avec une confiance dans l’exactitude des données reçues. Aussi, quels que soient les 1312 sentiments qui vous animent, gardez à l’esprit au moment de compléter le formulaire que la crédibilité de notre étude dépend de vous : que grossir le trait ne ferait que discréditer ObsPol et les témoignages d’autres victimes.
Soyez donc nombreux.ses à soutenir notre démarche, qui n’est valable et pertinente que par le nombre et la qualité des témoignages reçus ! Si ObsPol n’est pas destiné à résoudre votre problème immédiat, votre concours pourrait contribuer à réduire le nombre des victimes futures.
COMMENT UTILISER CE SITE ?
1 – Lire pour reprendre confiance
- Lisez attentivement cette rubrique qui présente l’Observatoire, qui en est à l’origine et les raisons qui ont motivé cette initiative, ainsi que ses limites. Vous avez maintenant tous les éléments pour vous convaincre qu’ObsPol n’est pas une extension de la police ou du pouvoir judiciaire, mais bien une initiative indépendante digne de confiance ;
- Plongez dans les récits d’autres victimes à la rubrique « Vos témoignages » pour réaliser que vous n’êtes pas seul.e à avoir subi cette expérience injuste et traumatisante. Notez que les témoignages sont anonymes : seul un (faux) prénom est indiqué, les lieux ont été changés, et toute circonstance ou élément de nature à révéler l’identité d’un éventuel témoin tronqués. Gardez à l’esprit que seule un tout petit nombre de témoignages ont été publiés ici (avec l’accord de leur auteur), la partie émergée de l’iceberg…
- Enfin, jetez un coup d’œil sur les nouvelles dans la rubrique « Actualité » afin de vous convaincre de l’ampleur du phénomène dont vous êtes victime et, par là, de la nécessité d’agir… ;
2 – S’informer pour reprendre le contrôle
- Que faire dans votre situation ? Des dizaines de questions vous traversent surement l’esprit depuis l’incident, parmi lesquelles : Suis-je responsable de ce qu’ils m’ont fait ? Avaient-ils le droit de me brutaliser ainsi ? Dans quelle mesure les circonstances, le contexte de l’agression est-il important dans ma situation ? Allez à la rubrique « Vos questions » et trouvez dans la liste celles qui correspondent le mieux à votre cas. Lisez attentivement les réponses proposées, puis…
-
Examinez dans la rubrique « Vos droits » si les règles de droit concernant le fond tout comme la procédure mise en œuvre ont été effectivement appliquées à votre situation et réfléchissez le cas échéant aux démarches qui devraient être entreprises ;
- Prenez contact avec des professionnels à même de vous aider dans votre démarche tant de réflexion que d’action, en visitant nos « Liens » : vous y trouverez quantité de renvois vers des avocats, des professionnels de la santé, les sites des autorités concernées, des associations de soutien etc. Vous n’êtes pas seul.e, quelle que soit votre situation de détresse psychologique, physiologique, affective, matérielle, financière etc., il y aura toujours quelqu’un pour vous accompagner. Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, contactez-nous pour un entretien particulier via notre rubrique « Contact« .
3 – Agir, pour soi et pour les autres
- Agir, c’est avant tout témoigner ; rendez-vous sur la page du formulaire en ligne, lisez l’avertissement préliminaire, puis répondez aux questions qui vous sont proposées, avec le plus d’exactitude possible. Pour marquer l’importance cruciale d’apporter son témoignage, vous trouverez ce lien sur toutes les pages du site. Soyez confiant.e : tout ce que vous nous communiquerez restera confidentiel ;
- Agir, c’est aussi parler avec d’autres victimes de votre connaissance, leur permettre de faire le même cheminement que vous, de leur donner la possibilité d’apporter leur pierre à l’édifice abolitionniste d’ObsPol, de ne pas laisser leur souffrance dissimulée voire impunie, de faire reculer la violence flicarde. Chaque témoignage compte, chaque agression est intolérable, chaque violence perpétrée par l’autorité légitime DOIT être dénoncée, ne serait-ce que de manière anonyme, et ne pas rester confinée dans les archives de la police ou du Comité P.
POURQUOI OBSPOL ?
Partout des associations, des collectifs « Justice Pour… » reçoivent des témoignages et demandes d’assistance de plus en plus nombreux suite à des violences policières subies par des personnes de tous horizons, opinions, couleurs de peau ou religions, même si les faits les plus graves touchent principalement des personnes racisées.
Certaines violences ont été largement médiatisées et ont fait l’objet de prises de positions de la part d’organisations réformistes telles que la Ligue des droits humains notamment par le biais de communiqués ou de conférences de presse pour les dénoncer :
- L’agression de Turan CAKIR en 1996 [lire le communiqué] ;
- les émeutes à la Prison de Saint-Gilles en 2005 [lire le communiqué] ;
- Les violences récurrentes lors d’expulsion d’étrangers [lire le communiqué] ;
- La brutalité des policiers lors de l’Euromanifestation en septembre 2010 à Bruxelles et la parodie de justice du procès des militants No Border qui s’ensuivit ;
- Les violences qui se sont abattues le dimanche 17 juin 2012 sur un groupe de contre-manifestants à la manifestation du Parti Populaire à laquelle s’étaient joints des adhérents du groupe d’extrême droite Nation [lire le communiqué];
- L’ancien Président de la Ligue des droits humains lui-même, Alexis Deswaef, ne fut pas épargné par la Police : lisez son interview sur la recrudescence des témoignages de violences policières commises à Bruxelles, par le journaliste Michel Collon, lui-même victime de graves violences commises sans raison par des policiers à Bruxelles.
- En janvier 2013, Jonathan Jacobs, 26 ans, a été frappé si sévèrement qu’il y a perdu la vie.
Cette énumération est malheureusement bien loin d’être exhaustive : seule une infime minorité des agressions commises par « l’autorité légitime » est connue : il est plus que probable que la plupart des victimes, traumatisées par cette expérience extraordinaire que constitue l’injuste et impensable passage à tabac par ceux-là même que, dit-on dans les cercles réformistes, « l’on a sélectionnés, formés, à qui l’on a remis des armes et confié le pouvoir de nous protéger », ne décide de garder pour elles cet évènement pour lequel elles se sentent parfois responsables; plus probable aussi que la majorité d’entre elles, intimidées par le front commun des collègues de l’agresseur, par le pouvoir de l’Institution, par la précarité de leur situation personnelle (pauvreté, racialisation, irrégularité du séjour, insuffisance de revenus, problèmes personnels etc.), n’ait renoncé à agir et à se manifester au grand jour.
Nous, personnes révoltées par cette répression d’État, avons donc décidé de créer un site d’observation qui permette de révéler ces comportements plus largement et au grand jour, de récolter des informations sur les agissements et attitudes de la police.
Nous voulons pouvoir dresser un rapport sur l’état des choses, les cas les plus fréquents, les régions concernées et plus largement la perception de la police par les habitants de nos régions. De plus, le site permet aux victimes de violences d’exprimer leurs vécus et souffrances tout en trouvant une information la plus complète possible sur les règlements, la loi ou encore la manière d’introduire une plainte si tel est leur souhait.
Nous sommes bien conscient.e.s que les preuves sont très difficiles à obtenir. Nous prendrons connaissance de toutes les plaintes même si la victime ne peut se fonder que sur son propre témoignage. Toute plainte est un maillon fondamental pour la bonne lecture et la compréhension de la réalité de ce problème. Nous nous sentons obligé.e.s cependant d’indiquer explicitement que nous ne pourrons pas toujours offrir un suivi personnel aux témoins et qu’iels n’obtiendront aucun avantage personnel en contrepartie de leur témoignage.
Nous insistons également sur la stricte confidentialité qui sera la règle absolue : à aucun moment les noms des victimes qui nous auront confié leur témoignage ne seront utilisés ou communiqués.
Les résultats et les données récoltées grâce à vos témoignages serviront à établir un rapport public afin de fournir une information documentée sur l’évolution vécue sur le terrain dans certaines régions et à alimenter la machine à abolir le complexe carcéralopolicier.
Nous tenons à vous exprimer nos sincères remerciements pour votre précieuse collaboration sans laquelle notre démarche ne pourrait être poursuivie.