BIBLIOGRAPHIE

Police_Amal.BENTOUNSI-Antonin.BERNANOS-Julien.COUPAT-David.DUFRESNE-Eric.Hazan=Frederic.LORDON_La.Fabrique_2020

La Fabrique éditions

18 septembre 2020

136 pages

ISBN : 9782358722025

POLICE

On pense qu’elle a toujours existé et qu’elle existera toujours, mais non : la police telle que nous la connaissons est récente et les événements actuels mettent mondialement son existence même « en question ». On trouvera dans ce livre des constats, des propos théoriques et des histoires vécues. L’ensemble est inquiétant mais cette inquiétude active est salutaire face à une institution de plus en plus militaire et violente.

« Démasquer et affronter le glissement autoritaire. À propos de l’ouvrage collectif Police » Paul Rocher, Contretemps, 5 octobre 2020

« Antonin Bernanos, assigné à résistance » Quentin Girard, Libération, 21 octobre 2020

« Frédéric Lordon : “Cette police est foutue, raciste à cœur, hors de contrôle, devenue folle de violence, d’enfermement dans le déni collectif et n’a que les épisodes d’attaques terroristes pour se refaire la cerise”. » Selim Derkaoui et Nicolas Framont, Frustration, 29 septembre 2020

Amal Bentounsi est la fondatrice du collectif « Urgence notre police assassine ».

Antonin Bernanos est militant à l’Action antifasciste Paris-Banlieue. Il a été poursuivi et incarcéré dans plusieurs affaires liées aux mouvements sociaux et à l’antifascisme.

Julien Coupat, mauvais client de l’antiterrorisme.

David Dufresne, écrivain et réalisateur.

Eric Hazan est éditeur, gérant et fondateur des éditions La fabrique, et écrivain. Derniers ouvrages parus : À travers les lignes (2017) et Balzac, Paris (2018).

Frédéric Lordon est chercheur au CNRS.

La Fabrique éditions

5 juin 2020

200 pages

ISBN : 978-2-35872-194-3

Gazer, mutiler, soumettre

Nuages lacrymogènes, grenades de désencerclement, LBD 40… Des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, manifester en France expose aujourd’hui à la violence des armes non létales. Les forces de l’ordre dégainent à la moindre occasion et la liste des blessés et mutilés s’allonge de mois en mois. Que signale cette escalade ?

Face à ce qu’il perçoit comme une crise du maintien de l’ordre, l’État attise la brutalité de sa police en la dotant d’un arsenal militaire toujours plus puissant et fourni – au grand bonheur des marchands d’armes. Démontant la rhétorique humanitaire de ses défenseurs, Paul Rocher montre que le recours massif aux armes non létales est la marque d’un étatisme autoritaire de plus en plus intolérant à toute contestation dans une période de recul social majeur. Conçues comme des armes « défensives », elles forment dans la pratique l’artillerie de l’offensive néolibérale en cours, rappelant, à quiconque entreprend d’y résister, la nécessité de l’autodéfense populaire.

« Une contribution novatrice au débat sur les violences policières. » Mathieu Dejean, Les Inrockuptibles, 5 juin 2020

« Paul Rocher : “Les armes non létales déresponsabilisent la police.” » Romain Haillard, Politis, 15 juillet 2020

« Paul Rocher : “Les forces de l’ordre font varier le niveau de violence en fonction de ce qu’elles pensent des manifestants. » Johan Faerber, Diacritik, 8 juillet 2020

Paul Rocher est économiste et diplômé en science politique de Sciences-Po Paris. Il est l’auteur de Gazer, mutiler, soumettre. Politique de l’arme non-létale (La fabrique, 2020).


Voir aussi notre entretien avec Paul Rocher