2023 - "Quand la police tue", de Cécilia Guypen
Année : 2023 // Réalisation : Cécilia Guypen
Ce film livre le récit de quatre familles à qui la police belge a arraché un être cher. Leurs témoignages se font échos et mettent en lumière le caractère structurel des violences d’État, de l’impunité policière et leur dimension raciste. Face à ce système mortifère, les familles mènent un long et courageux combat.
2019 - "À nos corps défendants" de IanB
Durée : 90 min // Année : 2019 // Réalisation : IanB
Ce film ne raconte pas une histoire. Il se veut une approche sensible et radicale des violences psychologiques et physiques infligées aux habitant·es des quartiers populaires par la police.
Les récits prennent place dans la France des vingt dernières années, celle de l’après Sarkozy, et sont rapportés par les premier·e·s concerné·e·s : pas de sociologue, pas d’historien, pas de journalistes ni de storytelling. Juste la parole de celles et ceux qu’on voudrait voir silencieux·ses : Wassil Kraiker et ses parents Zohra et Abdelaziz, des jeunes d’Argenteuil, Amine Mansouri et son père Moustapha, Ali Alexis et son épouse, Ramata Dieng et Farid El Yamni…
On y aborde la question de la domination, ou comment l’État traite les corps étrangers pour mieux les contrôler. Il est question de racisme, de torture et d’un combat vital pour la vérité.
Les protagonistes de ce film n’avaient pas choisi de devenir un jour visibles, mais les violences systémiques en ont fait des combattant·e·s, à leurs corps défendants.
IanB est membre fondateur d’un collectif qui existe et se bat depuis 2012 contre les violences d’État, Désarmons-les ! Ce film, il l’a pensé à la fois comme une manière de clore un chapitre dans son combat personnel, une déclaration de guerre et un message sans concession à l’attention de celles et ceux qui oseraient encore nier le caractère systémique des violences policières.
26.02.2016 - "État d'alerte sa mère", un court-métage de Sebastien Petretti
« État d’alerte sa mère » est une comédie surréaliste qui dépeint une société où les violences policières et l’atteinte à nos vies privées seraient devenues banales, normales, lassantes. Les victimes elles-mêmes s’y sont habituées. Les forces de l’ordre aussi ! Chaque jour les flics remettent ça, Samy et Mehdi n’y prêtent plus attention, ni même le spectateur. La vraie question du film est finalement de savoir si Samy, le soir de la Saint Valentin, a enfin pu niquer…