2024.04.24_Rassemblement.Fin.Du.Desastre.Carceral@SPF-Justice

Rassemblement pour en finir avec le désastre carcéral

SPF Justice, Boulevard de Waterloo, 115, 1000 Bruxelles

Rendez-vous ce 24 avril à 17h devant le SPF Justice (Boulevard de Waterloo, 115, 1000 Bruxelles) pour faire entendre les voix des détenu.es et de leurs proches et en finir avec le désastre carcéral.

Depuis le 1er avril, des grèves d’agents sont en cours dans différentes prisons belges afin de dénoncer, notamment, la surpopulation carcérale et les conditions déplorables qui y sont en partie liées. Si ces conditions impactent les agents, elles touchent avant tout les détenu.es et leurs proches. Or, on entend bien moins la voix de ces personnes (majoritairement noires, arabes et sans papiers), subissant en première ligne le système carcéral, qui sont encore plus fragilisées par l’absence de personnel. Pendant ces grèves, ces personnes incarcérées sont prises en otage dans le sens où iels servent de moyen de pression au prix de leur déshumanisation.

Depuis le début des grèves, des mesures ont été prises par les autorités afin de limiter la surpopulation carcérale : ainsi, certain.e.s détenu.e.s en fin de peine sont autorisé.e.s à sortir un mois sur deux de la prison. Ce genre de mesures prouvent que les autorités sont prêtes à considérer des personnes aptes à être libérées et que l’enfermement est un choix politique et non une nécessité. Pourquoi, dans ce cas, ne pas les libérer définitivement ?

L’ouverture de la prison de Haren, et ses multiples dysfonctionnements, vient nous démontrer que le fantasme d’une « prison plus humaine », sur-défendu par l’État, doit être abandonné. Aujourd’hui, agents, détenu.e.s et autres acteur.ice.s du monde carcéral sont d’accord pour dire que la situation n’a jamais été pire qu’à Haren.

Pour ces raisons, nous appelons à manifester pour :

  • Faire entendre la voix des détenu.es et de leurs proches et montrer notre solidarité avec elles et eux ;
  • Exiger, dans un premier temps, la libération de suffisamment de détenu.e.s afin de faire cesser la surpopulation carcérale ;
  • Réclamer la mise en place d’un processus de décarcéralisation plus général ;

Ceci afin d’amorcer la transition vers une société où la prison deviendrait la mesure d’exception (comme le préconise d’ailleurs le nouveau Code Pénal), avant de définitivement cesser d’exister, au profit d’autres formes de justice.

  • Collectif des Proches de Détenu.e.s de Belgique (CPDB)
  • Bruxelles Panthères
  • Collectif des Madres
  • Comité de Haren
    Front2Mères Belgique
  • JOC Bruxelles
  • JOC Liège
  • Réseau Soutien Agriculture Paysanne
Journée de soutien à la famille d’Adil