2025, X.
Entre 31 et 50 ans. Suivi dans un lieu privé après une remarque anodine suite à l’interpellation brutale de personnes racisées : identité piratée et amende de 500€ pour une fantaisiste “atteinte au respect des agents”
« Je vous contacte suite à une affaire grave d’intimidation policière m’ayant visé personnellement récemment à X., dans le cadre d’un contrôle abusif et d’une tentative manifeste d’intimidation suite à une opinion exprimée à voix basse dans l’espace public.
Après avoir porté plainte auprès du Comité P, j’ai récemment reçu un procès-verbal rédigé dans un ton partial (4 mois après les faits), mensonger et juridiquement problématique. Ce document, dont je conteste formellement la validité, semble faire suite à la transmission de ma plainte au chef de corps de la zone concernée, soulevant de sérieuses interrogations sur l’usage des données personnelles à des fins punitives et de représailles.
J’ai déposé une contestation détaillée et argumentée auprès du fonctionnaire sanctionnateur, ainsi qu’auprès d’autres instances, et souhaite désormais documenter ce cas dans le cadre des travaux d’ObsPol.
Alors que je discutais avec une amie à voix basse devant un commerce, des agents sont en train de contrôler une personne sans-abri. J’ai alors formulé une remarque anodine : « Ils n’ont vraiment que ça à faire. » Aucun contact direct ni provocation n’a eu lieu. Pourtant, quelques instants plus tard, quatre agents me suivent dans un magasin, y pénètrent sans autorisation, posture menaçante et main à la ceinture. Ce n’est qu’après un échange tendu qu’ils sont sorti en ayant l’air très énervés.
Lorsque nous sommes sortis à notre tour, ces mêmes agents encerclaient, à 7 ou 8, trois personnes racisées (deux noires, une arabe) dans ce qui semble être un contrôle au faciès totalement arbitraire.
Sous le choc, je leur rappelle que je ne leur ai pas parlé et qu’ils n’ont aucun droit de me demander de me justifier sur une opinion exprimée dans une conversation privée. Il s’agit d’une atteinte grave à la liberté d’expression. Quelques jours plus tard, j’ai saisi le Comité P pour dénoncer ces pratiques.
Trois mois plus tard, j’apprends que ma plainte a été transférée au chef de corps. Puis, le mois suivant, je reçois un procès-verbal rédigé sur un ton subjectif, me menaçant d’une amende de 500€, basé uniquement sur une prétendue “atteinte au respect des agents”, sans injure ni menace. Le PV contient des affirmations mensongères (notamment qu’ils ne seraient pas entrés dans le magasin) et suscite de graves questions : comment ont-ils identifié mon identité sans contrôle sur place ? Pourquoi me sanctionner des mois plus tard après une plainte formelle ? Quelle justification à l’usage de mes données personnelles ?
L’ensemble des faits laisse penser à une tentative d’intimidation administrative en représailles à ma plainte. J’ai contesté officiellement la procédure, et l’affaire est désormais suivie par plusieurs organisations de défense des droits humains, ainsi que par les autorités judiciaires compétentes. »
Violences physiques
Bousculade / projection | |
Coups de pieds, coups de poings, gifles | |
Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage | |
Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e | |
Coups sur les oreilles | |
Étranglement | |
Clés aux bras douloureuses | |
Doigts retournés | |
Arrosage | |
Morsures de chien | |
Pare-chocage (percussion par un véhicule de police) | |
Plaquage ventral | |
Tirage par les cheveux | |
Serrage douloureux des colsons ou des menottes | |
Tirage par les colsons ou des menottes | |
Usage de gants | |
Usage d’arme à feu | |
Usage de « Bean bags » (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb) | |
Usage de FlashBall | |
Usage de grenade assourdissante | |
Usage de grenade de désencerclement | |
Usage de grenade lacrymogène | |
Usage de LBD40 | |
Usage de matraques | |
Usage de spray lacrymogène | |
Usage de Taser | |
Usage de tranquillisants |
Violences psychologiques
Accusation de trouble à l’ordre public | |
Accusation de rébellion | |
Accusation de coups à agent | |
X | Accusation de manque de respect |
Accusation de menace à agent | |
Accusation d’injure à agent | |
Menace avec une arme de poing | |
X | Agressivité, manque de respect, insultes |
Appel à faire cesser les souffrances restés sans effet | |
Prises de photo / empreintes | |
Propos sexistes | |
Propos homophobes | |
Propos racistes | |
Violences de la part de collègues policiers | |
X | Passivité des collègues policiers |
Défaut ou refus d’identification des policiers | |
X | Intervention dans un lieu privé |
X | Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation |
X | Intimidation ou arrestation des témoins |
Obstacle à la prise d’images | |
Refus de prévenir ou de téléphoner | |
Refus d’administrer un éthylotest | |
Refus de serrer la ceinture pendant le transport | |
Refus d’acter une plainte | |
Refus de soins ou de médicaments | |
X | Mensonges, dissimulations, disparition de preuves |
Confiscation, détérioration ou destruction d’effets personnels | |
X | Vol de données personnelles |
Déshabillage devant témoins de l’autre sexe | |
Flexions à nu devant témoins | |
Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention | |
Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention | |
Pression pour signer des documents | |
Absence de procès-verbal | |
Privations pendant la détention (eau, nourriture) | |
Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière) | |
Complaisance des médecins | |
Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière) | |
Position inconfortable prolongée |
- xx.xx.2025 – Notification de SAC
- xx.xx.2025 – Procès-verbal d’infraction
- xx.xx.2025 – Coup de pression sur A.
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