Les policiers en civil s’en prennent à des contre-manifestants rassemblés pour exprimer leur désapprobation de la réunion du Vlaams Belang à Bruxelles en présence du groupe « Nation »…
Le 3 avril 2014 à l’occasion d’un congrès du Vlaams Belang, parti d’extrême droite flamand au théâtre Le Vaudeville en plein centre de Bruxelles, un rassemblement de personnes dénonçant les contenus politiques portés par ce parti s’est tenu à l’entrée des Galeries de la Reine. Ce rassemblement ne fut pas le seul puisque le groupe Nation s’y trouvait aussi rassemblé.
Le groupe antifasciste se voit bientôt provoqué par le groupe Nation clamant ses slogans. Les personnes de ce groupe lèvent le bras en salut interdit et obéissent à une personne face à elles qui leur indique par gestes quelles postures et mouvements effectuer. Tant et si bien qu’ils ont de cette manière fini par mettre en place la situation permettant à M. Dewinter et ses comparses d’arriver tranquillement pour se rendre dans les galeries, protégés par les forces de l’ordre.
En cordon, en civil scandant des propos tels que « gauchistes« , « s’ils passent je vais les fracasser » sans identification, sans brassard, des policiers sortent leur matraque télescopique et frappent d’aucuns violemment à la tête. Les forces de l’ordre s’en prennent exclusivement aux antifascistes, pas aux aux membres de Nation qu’ils avaient été trouver à plusieurs reprises pour discourir. Ceux-ci font le salut nazi, la main parfois munie de poings américains.
Après une bousculade visant à empêcher les vlaams belangers de tranquillement entrer dans les galeries, les forces d’intervention se mettent en branle.
Casqués, bouclier au bras, matraque portée haute menaçante ils poursuivent les manifestants – uniquement les antifascistes – au pas de course jusque dans les ruelles menant à la Grand Place. Offensifs et hargneux ils offrent un spectacle ahurissant aux touristes perplexes de voir ainsi des policiers en tenue de combat, poursuivre en courant les gens effrayés dans les ruelles.
Apparemment la police semble avoir utilisé une tactique visant à protéger le groupe Nation permettant ainsi le passage aisé et protégé des vlaams belangers qui furent d’ailleurs quelques minutes plus tard accompagnés par une escorte policière protectrice vers La Chaloupe d’Or où la réunion pourrait se poursuivre.
À aucun moment ni les policiers en civil sans aucun signe distinctif ni les forces d’intervention n’ont demandé aux contre-manifestants de quitter les lieux avant de se ruer sur eux. Depuis, on a appris que l’autorité bruxelloise se constitue partie civile pour sauvegarder l’honneur du service policier.