C’est ce qu’affirme la Ligue des Droits de l’Homme, qui a fait le bilan de son Observatoire des violences policières. Un site internet avait été lancé il y a un an.
Alexis De Swaef (président de la Ligue des Droits de l’Homme) :
« Il y a effectivement une impunité de fait, dénonce. Cette impunité nourrit le fait violent suivant. Il faut y mettre fin. […]
Les autorités disciplinaires de la police, d’une part, qui n’interviennent pas assez vite et pas assez énergiquement. Par ailleurs, les poursuites judiciaires : quand on voit comment les parquets sont énergiques et rapides – à juste titre – pour poursuivre des personnes violentes envers la police, pourquoi (lorsqu’il s’agit de violences commises par des policiers) le dossier traîne-t-il, les policiers ne sont pas poursuivis ou les dossiers sont-ils classés sans suite ?«
Des violences qui ne concernent pas que les militants, manifestants et autres activistes, mais Monsieur et Madame Tout-le-Monde.