29 septembre 2010, Bruxelles
Matraqué sur les bras et les jambes, arrêté, détenu
C. : « Des policiers se fraient un chemin vers moi et me frappent avec une matraque télescopique sur les bras et les jambes »
No Border Camp – extrait des dizaines de témoignages et plaintes reçus à l’occasion des arrestations arbitraires…
« Je, soussigné C., ai été arrêté mercredi 29.9 à la porte X. À ce moment je me trouve avec des milliers d’autres personnes dans une manifestation autorisée.
À 14:45 une partie de la manifestation se fait encercler par les forces de police. Cette séparation est intentionnelle dans son choix. Des ordres sont criés dans une langue que je ne comprends pas. Je me trouve directement devant un policier avec le regard en direction des manifestants suivants dans le cortège et il dit en anglais : « I do not understand you« .
Venu de nulle part un policier frappe avec une matraque télescopique sur la tête de P. Nous sommes à ce moment, comme précédemment d’ailleurs, pacifiques et non armés. Les policiers exercent une pression sur l’autre côté de la marmite et une personne trébuche, tombe à terre. Côté maisons, je vois au moins deux personnes allongées sur le sol. Les premiers secours se voient obstrués par des coups sur les bras donnés par des agents sanitaires.
Les policiers sortent alors une partie des personnes de la partie de la manifestation encerclée. Étant donné que nous sommes serrés très étroitement les uns contre les autres, les policiers doivent se frayer une place. Je me trouve à côté d’une personne qui se fait montrer et tout de suite après, des policiers se fraient un chemin vers moi et me frappent avec une matraque télescopique sur les bras et les jambes.
Lorsque nous sommes menottés, un numéro nous est attribué sur un bracelet qui comporte des aiguilles (piques) à l’intérieur. »