Jeudi 6 août, Mons. Devant le Tribunal une vingtaine de personnes en soutien aux parents présents se sont rassemblées pour assister à la séance introductive du procès de trois hommes impliqués dans la mort de la petite Mawda, dont le policier tireur. Il est poursuivi pour "homicide involontaire".
Lorsque les soutiens souhaitent se rendre dans la salle d’audience, les policiers les informent que suite à l’ordonnance prise dans le cadre des règles covid par le juge, l’entrée n’est pas permise au public. Un procès public sans public donc. Trois personnes cependant seront admises dans la salle en fait vide, dans laquelle les places prévues tenant compte des distanciations sont nombreuses à être inoccupées.
Lors de la dernière audience à huis clos, la partie civile (les parents), avait demandé de requalifier les faits reprochés au policier en meurtre car ils estiment qu’il y avait bien intention de tuer. Cette demande n’avait cependant pas été suivie par la chambre du conseil. C’est donc un procès en correctionnelle, avec trois juges : Mme Bastians assistée par M. Ruchard et Mme Bossut. Notons la représentation du SPF Intérieur qui sera aussi partie au procès.
La séance introductive met au point les questions d’interprétation, la durée prévue des plaidoiries et débats etc. La juge précise aussi qu’étant donné qu’un des inculpés est en récidive, déjà condamné en 2016, il y aura lieu de prévoir une plaidoirie tenant compte de cette circonstance aggravante.
Le 23 novembre 2020 se tiendront les débats de l’instruction d’audience et l’audition du médecin légiste et de l’expert en balistique en matinée. L’après-midi, ce sera le tour des parties civiles représentées par Me Selma Benkhelifa, qui prendra la parole. L’accusation produira son réquisitoire.
Le 24 novembre ce sera au tour de la défense de plaider. La Cour souhaitant permettre la publicité des débats, il est possible que le lieu du procès soit déplacé (ancien prétoire de la cour d’assises).
- ObsPol