15.10.2025 : “Cinq suspects ont été mis à disposition du parquet de Bruxelles à la suite d’actes délictueux commis lors de la manifestation nationale du 14 octobre, a annoncé mercredi le ministère public.
Trois d’entre eux ont été arrêtés judiciairement pour association de malfaiteurs, notamment en lien avec un incendie volontaire survenu place de l’Yser. Deux autres ont été interpellés pour rébellion et dégradation de mobilier urbain.
Le parquet a ouvert plusieurs enquêtes, notamment pour incendie volontaire, entrave méchante à la circulation et association de malfaiteurs pour les faits constatés place de l’Yser. Une autre enquête vise à identifier les auteurs des dégradations commises sur le bâtiment de l’Office des étrangers.
La zone de police Bruxelles-Midi (Anderlecht/Forest/Saint-Gilles) dresse mercredi un bilan de 19 interpellations à Saint-Gilles à la suite des débordements survenus mardi en marge de la manifestation nationale. Une personne a été arrêtée judiciairement et dix-huit autres administrativement. Deux véhicules de police ont été endommagés et plusieurs policiers ont été légèrement blessés.” (SudInfo)
19:04 – Point sur la journée :
– Au moins 5 personnes en arrestations judiciaires
– 20-30 personnes en arrestations administratives (estimation)
– Une dizaine de blessé.es graves qui sont passés par les hopitaux
– Des dizaines de contrôles d’identité
– Plusieurs grosses interventions musclées de la police (canon à eaux, gaz, etc)
18:45 – Encore une arrestation signalée au niveau du carré de Moscou (Saint-Gilles)
18:32 – Au moins 3 arrestations autours du Parvis de Saint-Gilles après les derniers échauffourées. La nature des arrestations n’est pas encore connue.
18:17 – La police en civil s’en prendraient physiquement en groupe à des manifestant.es autours du Parvis de Saint-Gilles
17:57 – Des policiers en civil rue Jourdan à Saint-Gilles
17:53 – Le président de la CGSLB déplore les violences en marge de la manifestation
Le président de la CGSLB, Gert Truyens, affirme que la manifestation organisée mardi dans les rues de Bruxelles a dû être dispersée prématurément en raison de plusieurs échauffourées. “Nous avons senti des bousculades et avons éprouvé un sentiment d’insécurité“, indique-t-il. Le président du syndicat libéral déplore qu’une minorité violente ait éclipsé la manifestation.
Les dirigeants syndicaux se sont retrouvés bloqués à hauteur de la station Rogier peu après leur départ, alors qu’ils formaient la tête officielle du cortège. Les dirigeants de la FGTB Thierry Bodson et Bert Engelaar, ont essayé de voir ce qu’il se passait, mais il leur était impossible de passer.
La délégation a finalement quitté le parcours via une rue adjacente. Un peu plus loin, au niveau du boulevard Pachéco, des échauffourées entre des personnes masquées et les forces de l’ordre ont eu lieu.
Le président de la CGSLB ne veut pas viser la police, mais estime qu’il est incompréhensible qu’une petite minorité n’ait pas pu être empêchée de perturber la manifestation. “Nous ne comprenons pas que la tête (du cortège, NDLR) ait dû s’arrêter là, nous n’avons même pas pu démarrer“, a-t-il dénoncé.
17:49 – Des arrestations nous sont signalées aux alentours du parvis de Saint-Gilles, suite aux charges policières
17:26 – Autopompe en action sur le Parvis de Saint-Gilles
17:24 – Feu de poubelle en cours sur le Parvis de Saint-Gilles. L’autopompe arrive.
17:09 – Nous pouvons confirmer 3 personnes en plus en judiciaire qui sont mis à disposition du parquet.
16:40 – Pour l’instant, nous comptons 2 arrestations judiciaires. 19 personnes soit en administratives soit encore à l’hôpital ou dont nous sommes pas au courant de leur libération.
16:07 – Arrestations au niveau de la gare du midi
16:02 – Les affrontements seraient finis à Gare du Midi. On nous signale néanmoins plusieurs personnes arrêtées.
15:51 – Arrestations depuis une dizaine de minutes autours de la gare du Midi
15:50 – La rue d’Angleterre est barrée – Affrontement en cours à la gare du Midi
15:48 – Au moins une personne serait en cours d’arrestation après son admission à l’hôpital Saint-Jean (botanique)
15:45 – Des personnes ont été transférées aux hôpitaux mais on nous signale que la police y est également présente.
15:44 : Un groupe de personnes nassées et menottées devant Gare du midi
15:41 – La plupart des personnes arrêtées sont en train ou ont été libérées mais au vu du nombre interpellations nous ne pouvons confirmer l’information à 100%
15.27 – Affrontements dans le bas de Saint-Gilles près de la gare du Midi
15:25 – Plusieurs camionnettes et autopompes descendent de porte de Hal vers la gare du Midi
15:23 – Grosse présence policière au niveau de la place Bethléem à Saint-Gilles.
15:17 – Présence de fascistes de nation à gare centrale, ils sont 8 entourés de leurs amis policiers
15:10 – Présence policière à Louise
15:05 – Images de la progression de la police rue haute, place du jeu de balle dans les marolles.
14:58 – Police rue de l’étuve avec une autopompe
14:56 – Charge et autopompe rue des Tanneurs dans le bas des Marolles. La police semble vouloir repousser les manifestant.e.s vers les gares ou loin du centre.
14:50 – Charge en cours mont des Arts
14:48 – Le cordon de police rue haute mentionné plus tôt a commencé les sommations de dispersion
14:45 – Autopompes en action dans le bas du mont des Arts
14:44 – Au moins une camionnette et une voiture de police qui semble chasser les manifestant.e.s vers le bas de la rue des Alexiens
14:41 – Gros gazage niveau rue des Alexiens
14:35 – Rue Haute petit barrage policier
14:25 – La manifestation sauvage qui se dirigeait vers le monts de arts est en train de se faire repousser vers la gare de la chapelle/midi
14:21 – Flics et autopompes à gare centrale
14:04 – La nasse de Pacheco serait complètement levée. La police semble regrouper ses forces au niveau de monde des arts. On nous signale beaucoup de tirs de lacrymogène.
14:03 – Au moins 2 personnes ont été placé en arrestation judiciaire
14 :00 – On nous a transmis des photos de violences policières qui se seraient déroulées en face du ministère de l’intérieur
13:54 – Lhélico de la police est de sortie. Celui-ci dispose de dispositifs très puissants pour prendre des photos et vidéos
13:53 – 1000 personnes se dirigent depuis les Marolles vers le siège de la FEB. On nous signale des tirs de lacrymogène au niveau de monde des arts. La police tente sans doute de bloquer la sauvage
13:53 – Apparemment toutes les personnes de la nasse Pacheco ne sont pas libérées mais certaines personnes sont emmenées sous le parking Pacheco.
13:47 – La nasse Pacheco serait terminée. Il n’est pas encore clair si toutes les personnes ont été libérées ou non
13:41 – Une auto pompe et 6 camions de flics descendent de porte de halle vers la gare du midi, sans doute pour bloquer la manifestation sauvage
13 :30 – La police a chargé et gazé la contre-nasse. Violences au sein de la nasse de la part de la police qui s’acharne sur les dernières personnes en dehors des bus
13:39 – Une manifestation sauvage par du pont du midi vers les Marolles
13:32 – Pacheco : grosses charges de la police signalées, autopompes et gaz lacrymogènes.
13:30 – Pacheco : deux personnes au moins sont à l’hôpital pour des coups de matraque
13:30 – La police se livre à des actes de violences dans la nasse de Pacheco, une dizaine de flics viennent de tabasser quelqu’un.e
13:29 – Gros groupes de flics en civil remontés à se chauffer avec les manifestants encore plus bas près de la station total gare du Midi
13:28 – Devant le Pacheco, autopomptes en place
13:26 – Grosse présence policière prête à descendre de la porte de Hal vers la gare du Midi. Contrôle des papiers et fouille au corps. On nous signale au moins 15 combis + chiens
13:16 – Deux AG sont prévues maintenant : Sous le pont de midi pour des actions plus musclées, Place de l’aviation pour des actions en long terme plus safe
13:12 – Beaucoup de monde nasse la nasse policière. La police refuse de faire sortir une personne en sang au niveau du crane.
13:06 – Quelques robocops de la zone Midi sont signalés rue de Mérode
13:05 – Des personnes nassées se font photographier par la police avec leurs pièces d’identité
13:00 – Les personnes dans la nasse sont fouillées et la police laisse sortir certaines (avec des chasubles)
12:53 – Arrivée des secours à Pacheco
12:50 – Les personnes nassées sont embarquées dans les bus de la police
12:44 – Besoin d’aide de médics autour de Pacheco et de la nasse
12:35 – Une centaine de personnes nassées au niveau de Pacheco et plusieurs blessé.e.s
12:34 – On nous signale des blessé.e.s dans la nasse de Pacheco
12:33 – Autopompe et rue bloquée à gauche de la Banque Nationale
12:29 – Des bus de la police arrivent vers Pacheco
12:24 – Attention au niveau de gare de Midi, des groupes de policiers en civil sont en place probablement pour checker les manifestant.e.s repartant par cette gare
12:23 – Charge policière au niveau du boulevard Pacheco, probablement une nasse qui se met en place
11:56 – La tête de manif “officielle” FGTB arrive au niveau de la rue des Alexiens avec leur DJ
11:51 – Pas mal de flics en civil et en uniforme au niveau du boulevard Pacheco 42
11:27 – Bruxelles Central se remplit de manifestant.e.s
11:00 – Quelques combis de police au niveau de l’entrée concert du Botanique
10:46 – Le cap des 100.000 manifestants franchi, selon les syndicats. Plus de 100.000 manifestants étaient déjà recensés à Bruxelles mardi vers 10h15, indiquait le président de la FGTB Thierry Bodson. “Et il y a encore des gens de toutes les villes de Belgique qui attendent de pouvoir monter dans un train pour nous rejoindre“.
09:09 : Au moins 6 personnes arrêté.e.s vers De Brouckère
09:00 – Parc Gaucheret 2 canons à eau et 6 bus de la police
08:50 – Circulation coupée au niveau de Porte de Hal, la police met en place une zone de protection
07:55 – Contrôle rue du marché aux Poulets
07:40 – Au MR la police se prépare, quelques civils sur place
07:35 – Contrôles policiers commencent vers sainte Catherine
07:30 – Yser : les manifestant.e.s partent vers d’autres points de blocages, aucune arrestation pour le moment selon nos infos
07:20 – La police intervient, les pompiers essaient d’éteindre les feux
07:10 – La circulation est bloquée autour d’Yser, barricades et feux
07:00 – Blocages en plusieurs points autour d’Yser, des barricades ont été dressées. Le tunnel aussi est envahi par les manifestant.e.s.
Témoignages reçus
Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
T. : “Ses collègues veulent m’attraper, me giflent au visage et me crient dessus”
“Nous marchions tranquillement en nous éloignant des policiers car nous ne pouvions pas passer par la rue bloquée par ces derniers lorsqu’un policier en civil avec un bandeau rouge sprinte sur mon ami, je m’en rend compte lorsque le policier est à 2 mètres de lui c’est évidemment trop tard, il l’attrape et le plaque violemment au sol avant de le restreindre ventre et face contre sol avec un genou sur le dos. Ses collègues veulent m’attraper, me giflent au visage et me crient dessus mais je leur échappe.
Nous sommes 8 heures après l’événement toujours sans nouvelles de notre ami..”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
S. : “Ils m’ont ensuite frappé à la tête une fois et poussé à terre et donné 12 coups de matraque”
“Nous marchions pour rentrer vers la gare centrale de Bruxelles quand la police est arrivée en courant pour nous pousser, un ami s’est fait frapper sans aucune raison et je l’ai défendu, ils m’ont ensuite frappé à la tête une fois et poussé à terre et donné 12 coups de matraque jusqu’à ce que deux de mes collègues m’aident à me relever pour m’enfuir car ils ne comptaient pas s’arrêter là.
Mon ami et collègue a une grosse commotion cérébrale et un de mes collègues a pris des coups dans les jambes en m’aidant à me relever. J’ai de multiples hématomes, une légère commotion et peut-être un doigt cassé.
J’ai déjà fait constater mes blessures par mon médecin. Nous ne voulions en aucun cas casser ou provoquer, nous étions là en paix avec mes collègues et tout se passait bien pour nous jusqu’à ce que la police arrive et nous gaze au début pour nous frapper à la fin alors que ne faisions que partir.
Nous avons des photos de nos blessures et des témoins qui nous ont aider après l’altercation.”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
D. :”Some people we were screaming from the balcony and two policemen threatened me twice”
“I opened the windows on my balcony and it was the apocalypse. Helicopter flying on the area. Policemen in riot gear blocking the square, there is also a water-cannon van. Policemen in disguise arresting people indiscriminately (what was the crime? Being in a square?). Intense violent scenes when the police charges, both riot police and the ones in disguise. Not a single ID number on policemen. After 30 minutes still full of police, with some people we were screaming from the balcony and two policemen threatened me twice.
On the square there was the blood of a protester they hit super hard multiple times and then arrested. We screamed from balconies (all the neighbours!) to call the paramedics but they didn’t.
Protesters were peaceful, they attacked with no reason. After charging a couple of times they left, a big group of protesters left to dance and play drums on the other side of the square.”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
L. : “Ils m’ont signalé mon arrestation administrative après plusieurs heures de détention.”
“Ce mardi 14 décembre, en ramenant un ami gare du midi, je vis un gamin, ayant la tête entre le pavé et le genou d’un agent en civil. Ceux-ci n’étaient pas porteurs d’identification, pourtant requise par la « Loi du 4 Avril 2014 modifiant l’article 41 de la loi sur la fonction de police du 5 août 1992, en vue de garantir l’identification des fonctionnaires de police et agents de police tout en améliorant la protection de leur vie privée ». Après leur avoir vigoureusement signalé ce fait, l’agent en civil s’est écrié « Qu’est-ce tu m’as dit, connard ? » suivi de « On le choppe l’enculé ».
La suite est documentée sur l’extrait video ci-jointe. Malgré ma coopération et mon petit gabarit, ils se sont mis à deux pour me maîtriser. Ma tête fut frappée contre le sol par le genou de l’agent en civil. Ils ont utilisé des liens en plastique, me coupant la circulation sanguine.
Je rejoins la jeune personne au sol. Vint ensuite un homme, la face couverte de sang, le crâne ouvert par un coup de matraque. Nous fûmes rejoints par une personne au visage tuméfié. Plusieurs personnes m’ont rapporté s’être faites violenter par les policiers.
L’un d’eux me confiait que la police lui appliquait directement le CS dans les yeux, en poussant leurs doigts dans les globes oculaires. Ils n’ont donne aucune information à ma femme ni à mes camarades. Ils nous ont laissés en cellule pendant douze heures. J’ai eu droit a UN gobelet d’eau à moitié plein. Ils m’ont signalé mon arrestation administrative après plusieurs heures de détention.”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
L. : “Sur le trajet l’un me dit qu’il aime tabasser ‘Les fils de putes dans mon genre'”
“j’ai été victime de violence policière à la manif du 14/10 à la Porte de Hall vers 15:00. Un groupe de policiers en civil avec brassard mais masqués rôdait sur la chaussée, au niveau de l’Avenue Henri Jaspar 115. Je les filmais de loin depuis le parc (au niveau du petit terrain de foot). Ils m’ont vu et ont commencé à se rapprocher. J’ai donc circulé sur le boulevard de Waterloo vers la gare du midi, avec un policier (en civil, masqué) dans mon dos qui me suivait de manière agressive, donc je me mets à filmer tout en continuant de marcher vers la Porte de Hal; je filmz celui derrière moi et les autres qui arrivent de devant pour m’encercler.
À ce moment celui dans mon dos m’attrape violemment par la nuque, me dit “Avec ton téléphone de merde là !” et me met 2-3 coups à la tête. Je me protège la tête et me mets à courir, mais me fais encercler par le reste du groupe de policiers en civil (masqués).
Au croisement avec la rue Héger Bordet, je me fais balayer par un agent et mettre au sol collé aux buissons du parc de la Porte de Hal. Une fois au sol, un des agents me met un coup de poing au visage (j’ai un bleu au nez et un morceau de dent cassé) et me dit “Tu te souviens de moi à la Bourse”, par apport aux rassemblements quotidiens à la Bourse de Bruxelles en soutien au peuple palestinien auxquels je participe souvent. Évidemment je ne le reconnais pas mais lui, si. Lui ou un autre m’arrache mon téléphone des mains et me le vole.
Au sol, on me fait une clé de bras et on me menace de me faire mal si je bouge. Pendant qu’on m’attache les mains avec des colsons et qu’on place un genou sur ma tête, d’autres manifestants se rapprochent pour filmer mais une ligne de policiers avec boucliers arrive les repousser vers la porte de Hal.
À partir de ce moment, 2 policiers (en civil, masqués) me prennent et me traînent à pied jusqu’à l’avenue de la Toison d’Or 87; sur le trajet l’un me dit qu’il aime tabasser “Les fils de putes dans mon genre”. Je demande qui est le policier qui m’a volé mon téléphone, ils me répondent qu’ils ne savent pas.
J’ai été embarqué dans un fourgon, et puis mis en garde à vue au commissariat de X. jusqu’à tard dans la nuit. Nous étions une vingtaine en cellules, tous arrêtés en proximité de la manifestation, tous ayant subi des violences policières.”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
P. : “Vous êtes tous les mêmes. Vous ne travaillez pas. Vous ne vous lavez pas. Même mon chien sent meilleur que vous.”
“À la manifestation nationale du 14 octobre 2025, devant l’Office des Étrangers à Bruxelles, j’ai reçu des coups de matraques à la main droite et sur le crâne, et d’autres coups, avant d’être violemment arrêté et emmené dans un parking où j’ai été victime et témoin de violences, de menaces et d’humiliations. Après un passage en cellule, j’ai été emmené à l’hôpital d’où je suis ressorti avec un plâtre – double fracture à la main droite.
Devant l’Office des Étrangers, je tenais une banderole. J’ai aperçu une ligne de policier·es en armures, une vingtaine de mètres plus loin. Des lacrymogènes se sont répandus. Il était difficile de garder les yeux ouverts, ça piquait. La panique s’est emparée des gens autour de moi. J’ai suivi un petit groupe qui s’est réfugié entre deux véhicules.
J’ai vu les policier·es qui arrivaient vers nous en brandissant leurs matraques. À côté de moi, une dame en vert, sans doute une syndicaliste de la CSC, avait l’air terrorisée. J’ai essayé de la protéger en me mettant entre elle et la police, et j’ai mis mes main en parapluie au dessus de sa tête. J’ai reçu un violent coup de matraque à la main droite. Les policier·es ont reculé, puis sont revenus pour frapper à nouveau. J’ai reçu plusieurs coups de matraque sur le crâne.
Je suis tombé assis sur le sol, sonné. Ma main droite me faisait très mal. Un homme avait le crâne ouvert et beaucoup de sang sur son visage. Plusieurs policier.es m’ont donné des coups de pied aux tibias, puis m’ont traîné par terre sur plusieurs mètres en tirant sur la capuche de mon pull, qui s’est déchirée.
Les policiers m’ont plaqué au sol en me tordant les jambes, ce qui faisait très mal, tout en me criant dans les oreilles. « Alors comme ça on s’attaque à la police ? On envoie des mortiers sur la police ? » Ils m’ont tordu les bras dans mon dos et ont attaché mes poignets avec un coleçon. Ils m’ont tiré par les bras pour me mettre debout dans une position qui m’empêchait de voir devant moi. Tête vers le sol, les bras en l’air, ils m’ont poussé dans une direction. J’ai entendu quelqu’un dire « Où est-ce que vous l’emmenez ? » J’ai eu un sentiment de terreur car j’ai pensé qu’ils allaient continuer à me tabasser à l’abri des regards.
Ils m’ont poussé à l’intérieur d’un parking, puis m’ont forcé à m’asseoir dans la position de « la chenille » derrière cinq-six personnes qui avaient été arrêtées. Une personne avait le visage en sang et une autre qui semblait perdre connaissance. D’autres personnes ont été assises derrières moi, dont une qui hurlait de douleur et demandait de l’eau. La policière qui nous surveillait a refusé de lui en donner. Plusieurs militant·es ont réclamé un médecin pour s’occuper des blessé·es. Un policier s’est appliqué à resserrer les coleçons aux poignets de chaque personne, malgré les protestations et les cris de douleur. Nous recevions des quolibets, des moqueries et des insultes, et celleux qui osaient répondre étaient giflé·es. Nous sommes resté·es plusieurs heures dans la position de la chenille et j’ai perdu la notions du temps.
Un policier a essayé de nous intimider : « Vous allez tous aller directement au tribunal. Nous savons tout ce que vous avez fait, car parmi vous il y a des nôtres, qui filment tout. »
Des ambulanciers sont arrivés et ont demandé à chaque personne si elle avait mal quelque part. J’ai dit que j’avais mal à la main, et l’ambulancier a répondu que ce n’était qu’une égratignure. Plusieurs personnes ont été emmenées par les ambulanciers pour être soignées, y compris celle qui était juste devant moi dans la chenille, qui avait mal aux côtes.
Pendant ces longues heures passées dans le parking, certaines personnes ont été relâchées ou emmenées par des ambulanciers, tandis que de nouvelles arrestations avaient lieu et que de nouvelles personnes affluaient. Ma main blessée à commencé à gonfler.
Une femme avec des cheveux roses a été giflée à l’instant où elle a été poussée à l’intérieur. L’homme qui était assis devant moi a été giflé lui aussi car il s’insurgeait contre le coup qui venait d’être porté. Une personne (elle avait l’apparence d’un homme, mais j’ai appris plus tard qu’on se referait à elle par le pronom elle) avait le visage ensanglanté. La policière lui a dit « Tu as pleuré comme une pétasse ».
Un policier m’a dit : « Vous vous conduisez comme des animaux, alors on vous traite comme des animaux. » et puis encore « Vous êtes tous les mêmes. Vous ne travaillez pas. Vous ne vous lavez pas. Même mon chien sent meilleur que vous. »
Les militant·es qui avaient leur carte d’identité étaient progressivement relâchées. Je n’avais pas ma carte d’identité. J’ai entendu un autre policier dire à un autre : « On fait quoi de ceux qui n’ont pas leur carte d’identité ? On les balance dans le canal ? »
Nous n’avons pas été balancé·es dans le canal mais dans un bus où nous avons été fouillé·es. J’ai poussé un cri de douleur lorsqu’un policier a tiré sur le coleçon qui serrait mes poignets. Il a demandé ce que j’avais. J’ai dit que j’étais blessé à la main, suite à un coup de matraque. Il m’a répondu que je n’avais qu’à pas mettre ma main sous une matraque.
Nous avons été emmenés à la caserne d’Etterbeek où j’ai été enregistré sous une fausse identité (Benjamin Netanyahu). Une fois en cellule, un militant a demandé un médecin pour son bras et je me suis joint à sa requête. Nous avons été emmenés tous les deux en ambulance et relâchés.
A l’hôpital, on a procédé à une radiographie de ma main droite qui a montré des fractures au niveau des mes troisième et cinquième os métacarpiens. On m’a posé une attelle plâtrée et des amis sont venus me chercher. Des policiers sont apparus dans la salle d’attente des urgences et nous avons soupçonné qu’ils soient venus se renseigner de nos identités auprès des urgentistes.
J’ai actuellement la main droite plâtrée, maintenue par une écharpe de bras, des douleurs lancinantes et l’impossibilité de travailler. Je suis droitier et ma main est mon instrument de travail.
J’ai des crises de tristesse récurrentes, je suis pris par des sanglots incontrôlés. Je suis déprimé et impuissant. Je me sens diminué.”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
C. : “Il avait la gueule cassée, en cellule, la joue gonflée, les bras écorchés, l’œil au beurre noir”
“J’étais le 14 dans la manifestation. Aux alentours de 15 heures, à la gare du midi, des policiers en civils se sont montrés très violents envers des manifestants, mais aussi de simples passants. Les chiens ont été lâchés sur plusieurs personnes, elles ont été mordues. En cellule, il y avait de nombreux camarades avec des blessures commises par la police. Voici les histoires :
Il passait juste dans ma rue, près du parvis de Saint-Gilles, a été intercepté sans raison, étranglé, poing dans la figure, insulté, et lorsque la camionnette cachait la scène, ré-étranglé après avoir entendu “Tiens, regarde ça”. On a failli lui casser le bras.
Il menait un cortège, encourageait la foule à continuer à manifester, et s’est fait alors mettre à terre, par trois policiers, il a reçu des coups de genoux dans la tête et des coups de matraques/poings. Il avait la gueule cassée, en cellule, la joue gonflée, les bras écorchés, l’œil au beurre noir.
Deux camarades ont reçu 5 points de suture au crâne après avoir été frappés sans aucune raison à la tête avec des matraques.
Ce ne sont que trois exemples parmi les nombreux vus et entendus au cours de cette journée sanglante.”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
J. : “Je vais ensuite attendre deux heures pour recevoir six points de suture au niveau de la tête et un autre au niveau du tibia”
“Mon interpellation a été filmée par X. ; on me voit être frappé par 4 policiers en civil alors que je suis à terre !!
J’étais présent lors de la manifestation du 14 octobre à l’arrière du bloc antifa.
A 11h, le cortège s’élance ; nous avançons très lentement, à tel point que nous n’arrivons à parcourir qu’une centaine de mètres en une heure. Arrivés à un croisement, nous empruntons les marches qui nous mènent au boulevard Pacheco, plus précisément à l’Office des Étrangers.
Là, je vois plusieurs manifestants casser les vitres de l’Office. Curieux, je m’approche pour mieux voir ce qu’il se passe, sans savoir que je me dirige droit vers un piège.
J’arrive au niveau de la rue qui borde l’Office des étrangers. Une grenade lacrymogène explose pas très loin de moi, signe que la police s’apprête à investir les lieux. Je m’écarte du nuage de lacrymogène qui attaque déjà mes voies respiratoires et tente de fuir les lieux. En vain. Une nasse est en train de se former et l’étau est déjà refermé sur le groupe de manifestants dont je fais partie.
Ce même groupe va s’entasser entre deux camionnettes pour fuir le nuage de gaz qui se répand petit à petit. Je manque de m’étouffer dans cette grande bousculade. Il me vient une idée : la nasse est toujours en train de se former, ce qui veut dire qu’il existe encore des points de fuite.
Ainsi, je quitte le groupe de manifestants entassés entre les deux camionnettes. Je cours, cherchant une issue que je crois trouver au bout de la rue. Je cours vers cette échappatoire. Malheureusement, une poignée de policiers en civil se pointe, brassards au bras, sans matricule, armés de matraques. Ils me poursuivent en criant.
Je fais machine arrière pour tenter de rejoindre le groupe de manifestants. Je n’y arrive pas. Je suis rattrapé par 4 policiers en civil qui me plaquent par terre, me donnent des coups de matraques, de pieds et poings partout sur le corps, en particulier la tête qu’ils visent avec insistance.
Je suis tabassé pendant une poignée de secondes où je vais être insulté de “fils de pute” avant d’être mis sur le ventre. Je reçois encore quelques coups. Les policiers me mettent ensuite les mains derrière le dos, me relèvent pour m’emmener vers un parking.
Nous entrons. Je suis courbé en deux, je ne peux donc pas voir les personnes présentes dans le parking. J’entends par contre des cris – de douleur, à en juger l’intonation.
On me jette par terre. Je suis face contre sol. Mon arcade sourcilière droite est pétée et j’ai une entaille de cinq centimètres au niveau du crâne. Ainsi, je saigne abondamment sur le béton.
Je crois un instant que la violence est finie, que le pire est passé. Je comprends l’inverse quand l’un des policiers me met son pied sur la nuque. Son collègue va ensuite me tabasser le visage à coups de pieds. À ce moment-là, je me rends compte qu’il y a d’autres manifestants également en train d’être passés à tabac par des flics en civil – les plus violents de tous. J’ai alors une réflexion, peut-être disproportionnée, mais légitime : ils nous ont trainé à un endroit à l’abri des regards pour nous tabasser à mort, je vais mourir.
Mais là, on me passe les menottes et je suis placé dans une rangée de manifestants. Je réalise l’ampleur des dégâts : le mec derrière moi s’effondre quelques fois sur le béton, en pleine commotion cérébrale ; un autre a la moitié du visage en sang, manque de s’évanouir ; d’autres ne parlent même plus, traumatisés par l’expérience qu’ils viennent de vivre.
Nous allons attendre une heure et demie dans ce parking avant d’être menés aux urgences.
Une heure et demie à se faire menacer par les flics qui nous disent qu’on va en garde-à-vue judiciaire, qui nous reprochent d’avoir violenté un enfant – qui, en réalité, a été gazé par des flics. Nous ne recevons que très rarement de l’eau, au bon vouloir des flics qui ne se préoccupent pas de notre état.
Heureusement, des urgentistes sont venus pour assigner certains blessés aux urgences. Je vais en faire partie.
Après une heure et demie donc, nous sortons du parking pour être mis dans un van de police. Il nous emmène ensuite vers l’hôpital. Nous sommes pris en charge l’un à la suite de l’autre, lentement. Je vais sortir du van après une heure pour enfin être pris en charge par les urgentistes qui vont m’appliquer un bandage et me donner un antidouleur.
Je vais ensuite attendre deux heures pour recevoir six points de suture au niveau de la tête et un autre au niveau du tibia.
Depuis, j’ai un suivi psychologique et souffre d’un état de stress post-traumatique.”
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Manif Grève nationale du 14 octobre – Bruxelles
A.F. : “Visage et yeux en feu, en pleine crise d’angoisse, entre les frissons et les vomissements, je n’étais pas capable de me lever pour fuir les lieux”
“Je suis enseignante et ce mardi, j’ai manifesté à Bruxelles au côté de milliers de personnes. J’étais d’abord accompagnée de collègues puis j’ai rejoint des travailleurs et militants d’un mouvement sociopédagogique. La marche de Rogier à la gare du Midi s’est déroulée dans la bonne humeur. J’ai bien remarqué que ça chauffait un peu devant l’Office des étrangers Boulevard Pachéco mais nous ne nous sommes pas arrêtés et avons poursuivi notre route.
Arrivés à la gare du Midi, nous avons décidé de nous poser en terrasse pour partager un verre avant de nous quitter. Vers 16:00, on se dit au revoir. Certains partent en direction de leur train. Nous sommes encore 5. L’une de nous va prendre un vélo partagé et nous l’accompagnons voir s’il y a en a un disponible. Non.
Nous apercevons alors quelques policiers en tenue d’intervention (casque, bouclier, matraque). Je ne comprends pas pourquoi ils sont là à marcher vers la gare. Je me dis qu’ils s’assurent sans doute que tout le monde parte. Je prends une photo et me retourne pour aller prendre mon tram et puis là, tout a été très vite.
J’ai juste le temps de voir un policier au sol en train de recevoir des coups de plusieurs personnes. Je suis projetée au sol par un coup de matraque reçu dans mon dos. Mon téléphone se retrouve quelques mètres plus loin. Il est ramassé par un jeune gars masqué que j’interpelle. Il me le rend. Puis comme un tourbillon… Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je me retrouve les yeux et le visage en feu, couchée à l’entrée de la gare.
On peut voir sur une vidéo des gens passer et des policiers (matraque à la main) sans rien faire. Heureusement le collègue de mon amie m’a vu et est venu à mon secours. Les personnes avec qui j’étais ont pris soin de moi pendant 1 heure environ.
Visage et yeux en feu, en pleine crise d’angoisse, entre les frissons et les vomissements, je n’étais pas capable de me lever pour fuir les lieux. Deux soignants sont ensuite venus. Une jeune fille masquée est restée à mes côtés pendant un certain temps. Elle a dit que j’avais reçu plusieurs coups de matraque et gazée par un policier.”
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ANALYSE
Les chiffres ci-dessous seront actualisés régulièrement au fil des nouveaux témoignages que l’on recevra et des réponses obtenues de nos répondant.e.s.
Ces chiffres sont loin de refléter l’entièreté du drame qui s’est déroulé le 14 octobre dernier :
Si vous connaissez des gentes qui ont été battues ou qui en ont vu d’autres se faire battre, demandez-leur de témoigner ici : https://voices.obspol.org/esolu/victim.php
Répression du 14 octobre 2025 : les profils
Profil des victimes des charges policières du 14 octobre, jour de grève nationale| Genre | ||
| Femme | 3 | |
| LGBTQ+ | ||
| Homme | 9 | |
| Tranche d’âge | ||
| 14-15 ans | ||
| 16-17 ans | ||
| 18-30 ans | 4 | |
| 31-50 ans | 7 | |
| 51-70 ans | ||
| 70+ ans | ||
| Lieu | ||
| Rogier | ||
| Pacheco / Office des étrangers | 6 | |
| Midi | 5 | |
| Gare centrale / Hilton | 1 | |
| Carré de Moscou / Parvis | 5 | |
| Rue de Rome | ||
| Exposition | ||
| militant.e associatif.ve | 2 | |
| militant.e politique | 6 | |
| militant.e syndical.e | ||
| militant.e religieux.se | ||
| aucun engagement particulier | 4 | |
| Presse |
Répression du 14 octobre 2025 : les violences physiques
Typologie des violences physiques recensées lors des charges policières du 14 octobre, jour de grève nationale| Arrestation | 40+ |
| Détention | 11 |
| Bousculade / projection | 9 |
| Plaquage ventral mise à plat-ventre / décubitus ventral | 10 |
| “Pliage” (maintien d’une personne en position assise, la tête appuyée sur les genoux) | |
| Clés aux bras douloureuses | 3 |
| Coups de pieds, coups de poings, gifles | 11 |
| Pied/genou sur la nuque, le thorax ou le visage | 7 |
| Coups à terre ou alors que la victime est maîtrisé.e | 10 |
| Coups sur les oreilles | 2 |
| Étranglement | 5 |
| Doigts retournés | |
| Arrosage | 3 |
| Morsures de chien | 3 |
| Tirage par les cheveux | 2 |
| Serrage douloureux des colsons ou des menottes | 6 |
| Tirage par les colsons ou des menottes | 4 |
| Sévices sexuels | |
| “Tamponnage » / “Parechocage“ (percussion par un véhicule de police) | 1 |
| Usage de gants | 1 |
| Usage d’arme à feu | |
| Usage de "Bean bags" (un sac de coton contenant de minuscules billes de plomb) | |
| Usage de FlashBall | |
| Usage de grenade assourdissante | |
| Usage de grenade de désencerclement | |
| Usage de grenade lacrymogène | 4 |
| Usage de LBD40 | |
| Usage de matraques | 14 |
| Usage de spray lacrymogène | 8 |
| Usage de Taser | |
| Usage de tranquillisants | |
| Expulsion | |
| Disparition | |
| Serrage du visage | |
| Marcher sur les jambes |
Répression du 14 octobre 2025 : les violences psychologiques
Typologie des violences psychologiques recensées lors des charges policières du 14 octobre, jour de grève nationale| Accusation de trouble à l'ordre public | 6 |
| Accusation d’entrave à la circulation | |
| Accusation de rébellion | 3 |
| Accusation de coups à agent | 3 |
| Accusation de manque de respect | |
| Accusation de menace à agent | |
| Accusation d'injure à agent | |
| Accusation de manque de respect | |
| Accusation de refus d'obtempérer | |
| Agressivité, manque de respect, insultes | 13 |
| Intimidation, chantage, menaces | 11 |
| Contrôle d’identité à titre vexatoire ou d’intimidation | 1 |
| Intimidation ou arrestation des témoins | 1 |
| Obstacle à la prise d’images | 4 |
| Appels à faire cesser les souffrances restés sans effet | 3 |
| Position inconfortable prolongée | 5 |
| Non-assistance à personne en danger | 2 |
| Prise de photos, empreintes, ADN | |
| Menace avec une arme de poing | 2 |
| Tir dans le dos | 2 |
| Charge sans avertissement | 6 |
| Nassage (enfermement de manifestants dans une souricière) | 7 |
| Course-poursuite | 3 |
| Propos sexistes | 3 |
| Propos homophobes | 3 |
| Propos racistes | 2 |
| Intervention dans un lieu privé | |
| Problèmes de santé mentale | |
| Harcèlement | 1 |
| Fouille | 6 |
| Perquisition | |
| Violences de la part de collègues policiers | |
| Passivité des collègues policiers | 7 |
| Défaut ou refus d’identification des policiers | 7 |
| Refus de prévenir ou de téléphoner | 1 |
| Refus d’administrer un éthylotest | |
| Refus de serrer la ceinture pendant le transport | |
| Refus d’acter une plainte | 1 |
| Refus de soins ou de médicaments | 1 |
| Mensonges, dissimulations, disparition de preuves | 3 |
| Déshabillage devant témoins de l’autre sexe | |
| Flexions à nu devant témoins | 1 |
| Insuffisance ou absence de surveillance pendant la détention | |
| Absence de signature du Registre des effets personnels lors de la détention | |
| Privations pendant la détention (eau, nourriture) | 2 |
| Conditions sanitaires inappropriées pendant la détention (température, hygiène, lumière) | 3 |
| Confiscation, détérioration, destruction des effets personnels | 4 |
| Pression pour signer des documents | |
| Absence de procès-verbal | 5 |
| Complaisance des médecins | 2 |
Répression du 14 octobre 2025 2025 : les suites
Les conséquences des violences exercées lors des charges policières du 14 octobre, jour de grève nationale| Incapacité 1-3 jours | 3 |
| Incapacité 4-7 jours | 1 |
| Incapacité 8-14 jours | |
| Incapacité 15-21 jours | |
| Incapacité > 22 jours | 2 |
| Plaies à la tête ou au visage | 10 |
| Plaies aux membres | 2 |
| Trauma crânien / commotion | 2 |
| Contusions aux membres | 2 |
| Contusions au dos | |
| Contusions au torse | |
| Suivi psychologique | 1 |
[Source : SudInfo]
[Source : La Libre]
[Source : RTL Info]
[Source : FB]

