La chambre du conseil de Bruxelles a prononcé un non-lieu pour 9 policiers de la Police locale de Bruxelles Midi. Ils bénéficient d’un non-lieu pour avoir maltraité des détenus. En effet, le Parquet ne voyait aucune raison de les poursuivre…
Ces policiers volontaires s’étaient rendus à la prison de Forest (Bruxelles) en octobre 2009 pour remplacer des gardiens en grève. Suite à ces remplacements certains détenus avaient dénoncé leur comportement faisant état de maltraitance.
Après enquête le Parquet a estimé qu’il manquait de preuves que les policiers avaient effectivement été au-delà de leur fonction.
Se posent ici plusieurs questions : quelle est la légitimité de ces fonctions de maton assignées à des policiers ? Les pouvoirs des policiers sont-ils légalement plus étendus que celles des matons ? Les policiers ont-ils reçus la formation adéquate pour remplir ces fonctions, même exceptionnellement ? Sur quels critères de compétence les policiers en cause ont-ils été choisis pour ce rôle ?