Traitements inhumains et dégradants, coups et blessures animés de haine raciale, voici les préventions établies à l’encontre des policiers des chemins de fer…
Il y avait dans ce drame 13 prévenus accusés de violences récurrentes qui remontent à 2006.
Une policière avait reçu, « comme cadeau d’anniversaire« , un homme sans-papiers, un “55” comme on dit dans la zone, qui menotté dans le dos, la tête coincée contre la porte d’un bureau, avait été frappé à l’aide d’un câble électrique. Un autre policier avait ensuite sauté sur lui comme sur un trampoline puis il avait été enfermé dans une armoire.
Ce 26 février le Tribunal correctionnel de Bruxelles a prononcé les peines de certains des prévenus. Neuf sur treize policiers ont été condamnés. Un seul à de la prison ferme soit 40 mois, les huit autres à des peines entre 12 et 40 mois mais avec sursis.
Cette fois il n’y aura donc pas d’impunité pour les violences que ces policiers ont exercées à l’encontre des plus fragiles parmi les précaires, des personnes sans-abris ou demandeurs d’asile, obligé-es de se réfugier à la gare pour tout abri. Pendant une dizaine de mois cette fine équipe s’est livrée à traitements et dégradants dans une petite pièce des locaux de police de la gare du Midi à Bruxelles. Heureusement la dénonciation par un collègue a mis fin à ces pratiques écœurantes rappelant des agissements développés dans des régimes totalitaires à l’encontre des plus fragiles.
Les supérieurs de 11 de ces policiers ont été acquittés. Effectivement le tribunal estime qu’ils n’avaient pas pu se rendre compte de ce qui s’est passé – de manière récurrente et pendant une dizaine de mois – dans les locaux de police.