PODCASTS

Lecture en 6 épisodes du livre « Comment la police interroge et comment s’en défendre » du Projet Évasions sur Radio Evasions.

Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux entre deux individus. C’est un conflit. Et dans ce conflit, notre ignorance fait leur force. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense.

En réponse à ce constat, après une année et demie de travail, nous avons le plaisir d’annoncer la parution d’un livre, pensé comme un outil d’auto-défense contre la pratique policière de l’interrogatoire.Nous diffusons ce livre à prix libre. Commandez-le dès maintenant en français ou allemand à travers le formulaire de commande sur notre site internet. Une version PDF y est également disponible => Projet-evasions.org

L’ensemble des stratégies et techniques de la police ont un point commun: pour atteindre leurs objectifs, la participation de la personne interrogée est nécessaire, voire essentielle. Cet élément constitue la meilleure défense que tu possèdes. Si tu refuses cette collaboration, tu détruis les armes que la police pourrait utiliser contre toi.

Épisode 1 : INTRODUCTION (41’06) – Source // Archive

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Épisode 2 : INTERROGATOIRE (30’13) – Source // Archive

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Épisode 3 : STRATÉGIES D’NTERROGATOIRE (54’39) – Source // Archive

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Épisode 4 : AUTOUR DE L’NTERROGATOIRE (32’39) – Source // Archive

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Épisode 5 : AUTOUR DE L’NTERROGATOIRE (56’53) – Source // Archive

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Épisode 6 : PISTES ET OUTILS POUR SE DÉFENDRE (13’10) – Source // Archive

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Il faisait froid, très froid ce lundi soir.

Une trentaine de personnes ont bravé la neige pour entendre le Conseil répondre aux questions posées après les récents développements dans l’actualité (rapport accablant le policier responsable de la mort d’Adil, et les images de vidéos surveillance du commissariat Démosthène qui ont fuité dans la presse : on y voit un policier passer à tabac une personne sans-papiers et un jeune issus de l’immigration post-coloniale, tous deux menottés. Protégés par des PV de police mensongers, le policier en question à bénéficié d’une suspension du prononcé. Les bourgmestres des trois communes eux, n’ont jamais eu accès à ces images auparavant, ce qui en dit long sur l’omerta qui règne dans le commissariat et dans la zone plus largement)

[Lire la suite et la transcription]

La reconnaissance faciale, on a souvent l’impression qu’elle appartient à un monde de science-fiction ou que c’est un outil très performant utilisé par des dictatures lointaines, comme la Chine, par exemple. Pourtant, cette technologie biométrique s’installe petit à petit dans les pays européens.

Dans le troisième épisode, on fera le tour des raisons d’espérer :). Parce que l’Union européenne est en train de réguler l’usage de l’intelligence artificielle, dans son AI ACT – ce n’est pas gagné, mais il y a d’importantes balises qui peuvent être posées – et puis des villes s’opposent à l’usage de la reconnaissance faciale dans leurs rues: c’est le cas de Lausanne en Suisse, vous entendrez l’un des conseillers communaux de la majorité. Enfin, on vous parlera de la campagne lancée par 8 associations dont la Ligue (la coalition protectmyface) pour que Bruxelles prenne une résolution forte pour l’interdiction de la reconnaissance faciale.

Merci à Franck Dumortier chercheur à la VUB, Chloé Bérthélemy conseillère politique chez EDRI, l’European Digital Rights, Benoît Gaillard, conseiller communal de la Ville de Lausanne et puis Joke Blockx, directrice de la Liga voor mensenrechten, Nicha Mbuli, juriste au MRAX et Rémy Farge de la Ligue des droits humains.

Cette série de podcast s’inscrit dans la campagne #protectmyface coordonnée par la Ligue des droits humains et menée avec le MRAX, Genres Pluriels, Liga voor Mensenrechten, le CIRÉ, Technopolice, Tactic, Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations.

[Source : LDH]

La reconnaissance faciale, on a souvent l’impression qu’elle appartient à un monde de science-fiction ou que c’est un outil très performant utilisé par des dictatures lointaines, comme la Chine, par exemple. Pourtant, cette technologie biométrique s’installe petit à petit dans les pays européens.

Dans le deuxième épisode, on reviendra sur les projets-pilotes de reconnaissance faciale menés par la police ces dernières années, sans cadre légal. Et puis on tentera de comprendre en quoi la reconnaissance faciale pourrait entraver nos droits et libertés fondamentales.

Merci à Franck Dumortier et Rosamunde Van Brakel, toustes deux chercheur·euses à la VUB ainsi que Chloé Bérthélemy d’EDRI, l’European Digital Rights. Doublage réalisé par Caroline Dewynter.

Le troisième épisode nous donnera des raisons d’espérer: ensemble, nous pouvons faire la différence !

Cette série de podcast s’inscrit dans la campagne #protectmyface coordonnée par la Ligue des droits humains et menée avec le MRAX, Genres Pluriels, Liga voor Mensenrechten, le CIRÉ, Technopolice, Tactic, Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations.

[Source : LDH]

Une instructive comédie institutionnelle s’est déroulée dans une école de Forest, qui laisse un goût amer tant sur l’implication des autorités communales dans la recherche de la vérité et la protection des lanceurs d’alerte policiers, que sur la soupape sociale que constitue le mécanisme de l’interpellation citoyenne…

[Télécharger le fichier audio]

[Source : ObsPol]

La reconnaissance faciale, on a souvent l’impression qu’elle appartient à un monde de science-fiction ou que c’est un outil très performant utilisé par des dictatures lointaines, comme la Chine, par exemple. Pourtant, cette technologie biométrique s’installe petit à petit dans les pays européens.
Dans ce premier épisode, on se demande comment fonctionne la reconnaissance faciale et si Bruxelles possède déjà l’infrastructure pour s’en équiper?
Avec les interventions d’Emmanuelle Hardy et Rémy Farge, juriste et formateur à la Ligue des droits humains. Avec Corentin Debailleul, chercheur en géographie urbaine à l’ULB et Catherine Forget, avocate et assistante à Saint-Louis.
Les autres deux épisodes évoqueront les dérives de la reconnaissance faciale (2ème épisode) avec Franck Dumortier et Rosamunde Van Brakel, toustes deux chercheur·euses à la VUB ainsi que Chloé Bérthélemy d’EDRI, l’European Digital Rights. Le troisième épisode nous donnera des raisons d’espérer: ensemble, nous pouvons faire la différence !

Cette série de podcast s’inscrit dans la campagne #protectmyface coordonnée par la Ligue des droits humains et menée avec le MRAX, Genres Pluriels, Liga voor Mensenrechten, le CIRÉ, Technopolice, Tactic, Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations.

[Source : LDH]

Ces derniers mois ont vu se renforcer les mouvements dans la société civile qui dénoncent des violences injustifiées commises par les forces de l’ordre, et un traitement inégal des citoyen.nes en fonction de leurs origines socio-culturelles. Au delà de ces faits, voici des années que les écologistes s’interrogent sur le caractère trop répressif de cette institution. Que peut-on dire de son fonctionnement ? Est-il imaginable d’envisager une autre vision de son travail ? Si oui, de quels points de vue ?

  • Julie Chanson – députée fédérale,
  • Jean-François Letulle – Maître assistant à la Haute École en Hainaut,
  • David Quinaux – Premier inspecteur Principal et Porte-parole de la Zone de Police de Charleroi,
  • Latifa Elmcabeni, co-fondatrice du Collectif des Madré
  • Sarah Van Praet, criminologue à l’ULB.
  • Modération : Alexandre Pycke – co-fondateur du Collectif de parents contre les violences policières du 24 janvier.

Événement organisé par Etopia. Enregistré le 3 septembre 2021 à Vert Pop. Diffusé sur Radio Campus le 3 janvier 2022.

[Source : Les podcasts d’Etopia sur SoundCloud]

Jérôme et sa femme étaient chez eux, avec leurs enfants et trois de leurs amis quand la police fit irruption dans la maison. Grégory, lui, passait le week-end chez son meilleur ami dans les Ardennes belges. Alors qu’ils préparent le repas, 6 camions de police assiègent leur chalet de location.

C’est un tout petit village, une rue qui plonge dans les bois, et une surprise bien spéciale. Grégory est bruxellois : un peu avant Noël, il fête l’anniversaire d’un de ses amis, dans un gîte situé dans l’Ardenne belge. À 18 heures, ils reçoivent une visite surprise : deux policières veulent perquisitionner la maison. Plusieurs camionnettes débarquent.

Le second récit est plus brutal: à Waterloo, Jérôme, père de famille de 46 ans, vit un traumatisme. Un soir, à 22 heures, lui et sa femme constatent que leurs enfants ont invité quelques amis. Les policiers surgissent tout à coup pour une perquisition, motivée par l’appel d’un voisin. Le couple tient à filmer cette situation exceptionnelle afin de recueillir des preuves : la violence prend le pas sur la courtoisie. La famille est confrontée à des violences policières, que les forces de l’ordre arrangent à leur manière. Tous les membres de la famille sont violentés, menottés et amenés au « cachot ». Les conséquences de cette histoire sont lourdes pour la famille de Jérôme. Une expérience qui le fait réfléchir sur la délation et ses conséquences désastreuses. Une seule inconnue demeure : qui l’a dénoncé.

[Source : Les pieds sur Terre]

Invité.e.s :

  • Ayoub Bouda – frère de Mehdi, mortellement renversé par une voiture de la brigade anti agression belge le 20 août 2019.
  • Selma Ben Khalifa – avocate de la famille de Mawda Shawri, une Kurde irakienne âgée de 2 ans, tuée par un policier belge dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 mai 2018.
  • Alexis Deswaef – avocat de la famille d’Adil, un jeune Anderlechtois de 19 ans, décédé suite à une course poursuite avec un véhicule de police le 10 avril 2020.
  • La famille de Moise Lamine, 27 ans, mort suite à une intervention policière à son domicile le 7 mai 2018.
  • Michel Bouffioux – journaliste d’investigation qui a mené durant 2 ans une contre-enquête sur l’affaire Mawda.

À la modération : Nordine Saidi – membre de Bruxelles Panthère.

[Source : La Diaspora chuchote sur Radio Campus]

Semira, Mawda, DieuMerci, Adil, Mehdi, Sabrina, Ouassim, Lamine,… Oui, mais quand ?

Une discussion présentée et animée par Achaïso Ambali et le journaliste-chroniqueur Olivier Mukuna, réalisateur de la vidéo-document « Lamine Bangoura ou le George Floyd belge » (7 janvier 2021), une enquête journalistique indépendante.

Invité.e.s :

[Source : La Diaspora chuchote sur Radio Campus]

  • Documentaire de Laure Lapel à Anderlecht, le lendemain de l’assassinat d’Adil
  • Fanzine sur les violences policières en préparation avec @jacktrois
  • News du journal L’Envolée sur les prisons : violences policières

[Source : Radio Pandemik #33 sur Radio Panik]

« Ce soir, en tant que non-experts revendiqués mais de très bonne volonté, les membres de la brigade Presse Purée se sont intéressés à une actualité récurrente, lancinante même, celle qui met en lumière la violence. Une violence particulière, puisqu’exercée de manière abusive par les personnes qui justement ont pour mission de la combattre, à savoir des membres des forces de l’ordre. Un abus de pouvoir en somme. Pouvoir que ces personnes reçoivent de l’état. Violence d’état. Car ces personnes qui sont censées connaître la loi pour la faire respecter. Car comme on le sait tous sans vraiment le savoir : « nul n’est censé ignorer la loi ». A plus forte raison un policier.

Dérapage, bavure, incident, voire même accident, les termes utilisés pour qualifier cette violence sont multiples. Affaire Théo chez les voisins. Chez nous, manif féministe qui tourne en eau de boudin pour épingler deux histoires totalement différentes mais récentes qui ont eu un retentissement dans la presse.

Pourquoi a-t-on l’impression étrange et persistante que bien souvent, ces actes restent, si pas impunis vis à vis des victimes, à tout le moins anecdotiques dans leurs conséquences sur les responsables ? Comment éviter de tomber dans le piège de la colère, de l’impuissance, du sentiment que nous ne sommes pas tous égaux devant la justice ? Le piège de la banalisation de ces actes, de leur justification bancale ?

Presse Purée tente de partiellement répondre à toutes ces questions en compagnie de la brigade Presse Purée composée pour l’occasion et en compagnie de deux invités de choix de marque : Nico de l’Observatoire des Violences Policières en Belgique et Martin des JOC, Jeunes Organisés & Combattifs pour la campagne STOP Répression. »

[Source : Presse-Purée #15 sur Radio Panik]

Après s’être fait agresser physiquement sans aucune raison, Benjamin ne perd pas son sang-froid et demande le numéro de matricule et les noms des policiers…(Et ensuite qu’il allait déposer une plainte au Comité P… et qu’il y aura des poursuites…)

La police a-t-elle la main trop légère, le nombre de plaintes pour violence policière est en hausse selon la Ligue des Droits de l’Homme. Qu’en dit justement la police ? Quels sont les droits de la victime en de pareille circonstance ?

Les invités du jour :

  • Laurent KENNES, avocat pénaliste et maître de conférence à l’ULB
  • Commissaire Eddy LEBON, secrétaire national su syndicat de la police Sypol
  • Olivier STEIN, avocat et membre de la Ligue des Droits de l’Homme
  • Commissaire Roland THIEBAULT, coordinateur opérationnel et porte-parole de la zone de police

[Sources : Le forum de midi et le podcast de l’émission]